De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nordahl Lelandais, qui a avoué le meurtre de Maëlys, est également mis en examen pour l’assassinat du caporal Arthur Noyer. Dans cette deuxième affaire, l’ex-militaire de 35 ans a été entendu par le juge d’instruction le 5 février, audition au cours de laquelle il a avoué avoir pris le jeune homme en stop pendant la nuit de sa disparition en avril dernier. Si dans cette affaire, Nordahl Lelandais est toujours présumé innocent, il existe toutefois de troublantes similitudes avec l’affaire Maëlys. Au point d’y voir le mode opératoire de celui qui est soupçonné d’être un tueur en série ?
La voiture
Il y a tout d’abord l’Audi A3 du suspect qui constitue la pièce maîtresse de l’enquête sur le meurtre de la fillette. Maëlys est montée dedans au cours de la soirée, elle y a été aperçue par les caméras de surveillance de Pont-de-Beauvoisin et surtout, c’est là qu’a été retrouvée une goutte de sang de l’enfant. Dans le coffre précisément. C’est également dans son véhicule donc que Nordahl Lelandais aurait pris en stop Arthur Noyer dans la nuit du 11 au 12 avril dernier. Très rapidement dans leur enquête, les autorités ont pu établir que les deux hommes s’étaient déplacés à la même vitesse sur un même tronçon et cela, grâce à la téléphonie.
Le téléphone
Si le téléphone de Nordahl Lelandais dit beaucoup de choses, il sait aussi se taire dans des moments importants des deux affaires… Dans le dossier Maëlys, à chaque fois qu’il a quitté le mariage, le suspect a mis son mobile en mode avion, le rendant intraçable. C’est pendant un de ces laps de temps qu’il est allé cacher le corps de la fillette.
La nuit de la disparition d’Arthur Noyer, alors que son téléphone a borné au même endroit que celui du caporal toute la soirée, il le désactive à 3h31 et 3h41, avant de le réactiver plus tard, chez lui à Domessin. Quant au téléphone du disparu, il a cessé d’émettre à 4 heures du matin.
La question des corps
Il y a trois semaines, les aveux et les indications de Nordahl Lelandais ont permis aux enquêteurs de mettre la main sur la quasi-totalité du squelette de Maëlys. Sa dépouille avait été déposée, et non enterreée, au fond d’un ravin près d’Attignat-Oncin.
Dans l’affaire Arthur Noyer, un crâne a été retrouvé par des promeneurs au mois de septembre et a été identifié comme appartenant au caporal. Peu après, des ossements ont été découverts non loin, et appartiendraient comme l’assure Le Dauphiné Libéré, à Arthur Noyer. Là également, le corps semble avoir été déposé et non enterrée.
Enfin, dans les deux dossiers, Nordahl Lelandais distille savamment ses informations. Ce n’est que confronté à la goutte de sang dans le coffre de sa voiture qu’il a avoué le meurtre de Maëlys. Dans l’affaire Noyer, ce n'est que face aux relevés téléphoniques qu’il a admis avoir pris le jeune homme en stop.