De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Leur nom de famille est devenu difficile à porter. La famille de Nordhal Lelandais a été menacée à plusieurs reprises depuis la mise en examen de ce dernier pour les meurtres de Maëlys de Araujo et du caporal Arthur Noyer. Comme le rappelle Le Dauphiné Libéré, Sven Lelandais avait même été tabassé en février 2019 pour être le frère du principal suspect dans ces deux affaires. L’aîné des deux fils Lelandais vit des moments compliqués depuis l’arrestation de son frère et ses aveux dans la mort de la petite Maëlys. Selon le quotidien local, son patronyme l’empêche de trouver du travail et il a dû retourner vivre chez ses parents car il était incapable de payer son loyer.
"Quand il n'a pas bu, c'est un garçon très gentil"
C’est au domicile familial qu’une violente dispute a éclaté le 31 octobre dernier entre Sven Lelandais et sa mère. "Sven, alcoolisé, a bousculé et frappé sa mère, conduisant cette dernière à appeler les gendarmes", raconte Le Dauphiné Libéré. Si elle a depuis retiré sa plainte, elle était partie civile au procès de son fils qui s’est tenu le jeudi 3 décembre devant le tribunal correctionnel de Chambéry. Durant cette audience, l’accusé aurait exprimé ses regrets et fait part de sa volonté de soigner son addiction à l'alcool.
Citée par le quotidien, la mère de Sven Lelandais a déclaré : "Quand il n’a pas bu, c’est un garçon très gentil. Il se retranchait derrière l’alcool pour oublier toutes les mésaventures dont nous sommes victimes. Il n’a pas d’ami, il ne sort pas et il n’arrive plus à trouver du travail". L’homme de 39 ans a été condamné à 50 jours-amendes de 10 euros pour les faits qui lui étaient reprochés.