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Une information du Dauphiné Libéré met le feu aux poudres vendredi 22 septembre. Selon le journal, puis d'autres médias qui relayent très vite l'information, la voiture du principal suspect dans l'affaire Maëlys, aurait été flashée il y a quatre semaines, le soir même de la disparition de la fillette de 9 ans.Problème, il s'agit d'une fausse information. Elle est d'ailleurs démentie "catégoriquement" par le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, dans un communiqué samedi 23 septembre. Il y rappelle notamment "que le mis en examen bénéficie de la présomption d'innocence" et "invite fermement les journalistes à respecter ce principe fondamental de notre procédure pénale". Et d'ajouter : "Les exemples d'affaires anciennes ou récentes, et les dérives qui ont eu lieu, ainsi que les drames parfois entraînés par celles-ci doivent être présents à l'esprit de chacun."
Le parquet de Grenoble y précise qu'il ne communiquera dans cette affaire qu'en cas d'éléments nouveaux "qui doivent être portés à la connaissance du public et que si cette communication n'est pas de nature à nuire aux investigations en cours".
"Ils attendent une chose : savoir ce qui est arrivé à la petite Maëlys"
Une position que partagent les parents de la petite Maëlys. L'avocat de la famille, Fabien Rajon, a d'ailleurs évoqué leur situation dans les colonnes de 20 minutes. "Pareille situation est intenable pour les proches de Maëlys", confie-t-il. Il regrette la tournure que peut prendre l'enquête suite à certaines fausses révélations."L’enquête n’est pas conduite par les médias ou les chaînes d’information en continu, mais par des officiers de police judiciaire qui connaissent parfaitement leur métier. Ce travail est couvert par le secret de l’instruction et les enquêteurs sont hermétiques à toutes ces pressions. Quant à la famille de Maëlys, elle tente de se protéger de tout cela et de préserver un peu de son intimité pour trouver la force de rester debout", déclare-t-il.
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Il qualifie l'événement que traversent les parents de la jeune Maëlys comme une "épreuve insupportable". Et précise qu'ils n'attendent qu'une chose, connaître la vérité et savoir ce qui est arrivé à la fillette.
Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Un homme de 34 ans, suspecté de l'avoir enlevée, a été mis en examen et écroué. Une trace ADN de la fillette a été relevée dans son véhicule.