De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La réponse qu’attendait la famille d’Alexia Fouillot ? Pendant les trois années qui ont suivi la mort de sa femme, Jonathann Daval a multiplié les théories et les explications, jouant le veuf éploré avant d’avouer son implication, rejetant la responsabilité sur sa belle-famille puis affirmant qu’il s’agissait d’un "accident" lors d’une dispute. Jean-Pierre et Isabelle Fouillot, les parents d’Alexia, n’ont jamais cru à cette dernière hypothèse. Interrogé par Planet, leur avocat Me Gilles-Jean Portejoie décrivait leurs attentes de la vérité pour enfin pouvoir commencer leur travail de deuil. Il affirmait également que l’étranglement ne pouvait pas être accidentel car "cinq minutes d’étranglement c’est une éternité".
Procès Daval : l'explication de Jonathann
Le procès de Jonathann Daval a débuté lundi 16 novembre devant la cour d’assises de Haute-Saône et il devrait se terminer ce vendredi 20 novembre. L’audience du mercredi 18 novembre était particulièrement intense avec les témoignages des membres de la famille Fouillot et leur courte confrontation avec l’accusé. Au début du procès, le mari d’Alexia Fouillot a une nouvelle fois reconnu être le seul impliqué dans la mort de la jeune femme, sans toutefois donner d’explications… Avant l’audience du jeudi 19 novembre. L’affaire a connu un nouveau rebondissement grâce à une seule phrase, prononcée par Jonathann Daval.
La famille d’Alexia Fouillot est persuadée que la mort de leur fille n’était pas un accident lors d’une dispute conjugale et ils ont enfin eu la réponse. Interrogé par le président de la cour d’assises, Jonathann Daval a reconnu pour la première fois avoir voulu lui "donner la mort" et en a expliqué les raisons. Les voici.
Procès Daval : "C'est pour donner la mort"
"Quoi qu’il en soit, je lui ai donné la mort, oui, quand on étrangle quelqu’un comme ça c’est pour donner la mort", a reconnu Jonathann Daval devant le président de la cour Matthieu Husson. Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à frapper et étrangler son épouse, celle qui était décrite comme "son oxygène", il a déclaré durant l’audience : "C’est la colère de toutes ces années qui est ressortie (…) D’où l’étranglement pour qu’elle se taise". Il a insisté une nouvelle fois sur ses gestes, concluant : "Oui, je l’ai fait, même si encore, j’ai du mal à l’admettre". Ces aveux changent désormais beaucoup de choses pour l’affaire et pour le procès.
Procès Daval : ce que change ces derniers aveux
Jonathann Daval est jugé pour "meurtre sur conjoint" et il risque donc la réclusion criminelle à perpétuité. Les aveux qu’il a prononcés durant l’audience changent la défense qu’auraient pu adopter ses avocats. En effet, comme le rappelle le Huffington Post, les conseils de Jonathann Daval avaient évoqué la possibilité, avant le procès, de plaider les violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Des faits qui sont passibles d’une peine moins lourde que pour le chef de "meurtre sur conjoint".