De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des questions restent en suspens. Le corps d’Alexia Daval, 29 ans, a été retrouvé calciné le 30 octobre dernier dans un bois près de Gray, en Haute-Saône. Néanmoins, les proches de la victime attendent toujours des réponses sur le lieu et l’heure exacte du décès de la jeune femme. D'après les éléments de l’enquête rendus publics, la joggeuse a quitté son domicile de Gray-la-Ville le samedi 28 octobre pour aller courir vers 9h30, avant que son mari, Jonathann Daval, ne prévienne les gendarmes de sa disparition trois heures plus tard, a rappelé L’Est Républicain.
Si le corps d'Alexia a finalement été retrouvé, les circonstances précises de sa mort demeurent incertaines. Un témoignage jugé "intéressant" par l e procureur de Vesoul, qui aurait pu donner des indications sur l'heure du décès, a ensuite été qualifié d'insuffisamment fondé. Le jour de la disparition, une dame aurait vu "une jeune femme blonde courir," mais sans être "capable de certifier si c’était bien Alexia", a relevé l’avocat de Jonathann Daval, Me Randall Schwerdorffer, sur France 3.
De la même façon que l'on ne connaît pas l'horaire exact du meurtre, le lieu où se sont déroulés les faits reste également inconnu. Les recherches d'éventuels indices se concentrent sur le bois de Velet où le cadavre a été retrouvé. La zone a été gelée et ratissée par une centaine de gendarmes avec l'appui de trois drones ce mardi. Cependant, rien n'indique que le corps n'a pas été déplacé. "À ce stade de l’enquête, la famille a besoin de savoir quand, où et selon quel mode opératoire Alexia a été assassinée. À quand remonte précisément son décès", a indiqué Me Jean-Marc Florand, l’avocat de la famille de la vicitme, cité par Le Dauphiné Libéré.
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L'hypothèse du viol
Une autopsie du corps de la victime a été réalisée quelques jours après avoir été retrouvé. L'examen a révélé que le décès d’Alexia est "probablement" dû à une asphyxie sans pouvoir pour autant affirmer que la jeune "n’a pas été violée", a précisé Edwige Roux-Morizot, la procureure de Besançon, lors d’une conférence de presse. Ce à quoi Me Randall Schwerdorffer a répondu : "Nos clients dormiraient mieux s’ils avaient la certitude qu’Alexia n’a pas été violée".
Etant la dernière personne à avoir vu Alexia avant sa disparition, le mari fait l’objet de plusieurs rumeurs affirmant qu’il serait impliqué dans le meurtre de son épouse. Des ragots jugés "toxiques" par Me Schwerdorffer qui tente d'y mettre fin. "Il n’en pense rien, il est complètement atterré. Il adorait son épouse. C’était un jeune couple très proche, qui n’avait pas de difficultés particulières.", a affirmé l'avocat sur France 3. Plus de deux semaines après les faits, aucun suspect n’a encore pu être identifié.
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