...Quoi de neuf ce lundi 14 octobre ?
Le Doliprane pourrait bientôt changer de nationalité, alors que Sanofi négocie la cession de sa filiale à un fonds d'investissement américain. Le gouvernement prépare un nouveau projet de loi sur l’immigration. La hausse de la taxe foncière en 2024 fait réagir les collectivités locales... Voici l’essentiel de l’actualité en ce lundi 14 octobre 2024.

Le gouvernement prépare un nouveau projet de loi sur l'immigration, a annoncé ce dimanche 13 octobre Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, sur BFMTV. Cette loi, qui sera discutée début 2025, vise à prolonger la durée de rétention administrative des étrangers jugés dangereux. Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, avait déjà exprimé la nécessité d’une telle réforme pour renforcer la sécurité et compléter le précédent texte partiellement censuré.

Sanofi négocie avec un fonds américain pour céder sa filiale

Autre fait marquant de ce week-end : le Doliprane, célèbre médicament vendu en France depuis plus de cinquante ans, pourrait bientôt passer sous contrôle américain. Le laboratoire français Sanofi a annoncé être en négociation exclusive avec le fonds d'investissement américain Clayton, Dubilier & Rice (CD&R) pour lui céder sa filiale Opella, qui commercialise notamment le Doliprane. Malgré cette cession, le ministre de l'Économie, Antoine Armand, a tenu à rassurer en déclarant sur BFM TV que la production du médicament continuerait en France. 

Taxe foncière : une hausse qui fait débat

La question de la taxe foncière revient sur le devant de la scène avec l'envoi des avis de paiement aux propriétaires français. Si l'augmentation en 2024 est de 3,9 %, bien en dessous des 7,1 % de 2023, elle continue de faire grincer des dents, notamment dans les petites communes. 

Vidéo du jour

Pour en savoir plus sur les faits marquants de ce 10 octobre, consultez les articles sélectionnés ci-après

Le Parisen

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Le Parisen

La vente d'Opella, filiale de Sanofi qui produit le Doliprane, à un fonds d'investissement américain, Clayton, Dubilier & Rice (CD&R), suscite de nombreuses réactions politiques. Du côté du Rassemblement national, Jordan Bardella dénonce une "vente à la découpe", tandis que Marine Tondelier, des Écologistes, regrette l'absence de leçons tirées de la crise sanitaire du Covid-19, qui avait pourtant mis en avant l'importance de la souveraineté sanitaire.

Pourtant, le gouvernement, par la voix du Premier ministre et du ministre de l'Économie, Antoine Armand, a tenté de rassurer, affirmant que la production et les emplois sur les sites français de Lisieux et Compiègne, qui fabriquent le Doliprane, seraient préservés.

Des garanties économiques ont été obtenues, notamment via le décret Montebourg, permettant à l'État de contrôler les investissements étrangers stratégiques. Par ailleurs, les ministres se rendront sur le site de Lisieux ce lundi 14 octobre, pour rassurer les salariés quant à la pérennité de leurs emplois.

Le Télegramme

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Le Télegramme

Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a annoncé sur BFMTV qu'un nouveau projet de loi sur l'immigration sera présenté au Parlement début 2025.

Cette loi visera notamment à prolonger la durée de rétention administrative pour les immigrés clandestins jugés dangereux. L'annonce fait suite à la loi précédente, promulguée en janvier 2024, qui avait suscité de vifs débats au Parlement, avec l'appui partiel du Rassemblement national.

Le gouvernement souhaite cette fois discuter avec tous les groupes parlementaires, sans rechercher le soutien du Rassemblement national, malgré la pression exercée par Marine Le Pen pour durcir les mesures. 

Sud Ouest

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Sud Ouest

Une note de la Direction générale des finances publiques (DGFIP) montre que la taxe foncière a augmenté de 3,9 % en 2024, soit deux fois moins qu’en 2023 où l’augmentation atteignait 7,1 %. Malgré cette baisse, l’Association des maires de France critique la perte d’autonomie fiscale des collectivités locales. En octobre, environ 19 millions de propriétaires français doivent payer cette taxe, et on observe une hausse des taux votée par 16,7 % des communes, surtout les moins peuplées.

L'Opinion

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L'Opinion

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