De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Interrogée à l’Assemblée mercredi par le député (Les Républicains) Bernard Debré sur l’organisation d’un camp d’été "décolonial" du 25 au 28 août près de Reims, Najat Vallaud-Belkacem a tenu à condamner cet évènement.
Le ministre a évoqué un "groupe qui est totalement indépendant des organisations reconnues" et qui "n'a jamais été autorisé à organiser ces réunions". Selon elle, ces "initiatives inacceptables (...) confortent une vision racisée et raciste de la société" : "Au bout de ce chemin-là, il n'y a que le repli sur soi, la division communautaire et le chacun chez soi".
"Le camp est réservé uniquement aux personnes subissant le racisme d'État"
Organisé par deux militantes qui se définissent respectivement comme "afro-féministe intersectionnnelle et anticapitaliste" et "militante antiraciste", ce camp d’été "décolonial" se veut une "formation à l’antiracisme politique". Il s’agit d’un stage de quatre jours ouvert à 150 personnes, explique les organisateurs sur leur site.
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Seulement, tout le monde n’est pas le bienvenu, le camp étant interdit aux personnes blanches. "Le camp d'été est réservé uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d'État en contexte français, nous accepterons cependant quelques inscriptions de personnes subissant le racisme d'État mais vivants dans d'autres pays", peut-on lire sur le site. Une précision qui exclut les Blancs qui ne souffrent pas, selon les organisateurs, de "racisme structurel".
A Nuit Debout, les hommes blancs hétérosexuels sont refoulés
Comme l’indique Le Figaro, les évènements interdits aux personnes blanches se multiplient en ce moment dans les milieux féministes, antiracistes et plus généralement de l’extrême gauche. Ainsi, mi-avril à l’Université Paris 8, se tenait un groupe de réflexion autour "des questions de race", qui donnait la parole uniquement à des personnes non-blanches. De même, à "Nuit Debout" place de la République, se tient des groupes de réflexion revendiquant ouvertement la non-mixité. Sont ainsi exclus de certains débats féministes, les hommes "cisgenres" (comprenez hétérosexuels).
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