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La France est dans l’œil du cyclone. Le virus est le même, mais il frappe une nouvelle fois le pays cet automne, alors que les hôpitaux se remettent difficilement de la première vague du Covid-19. Plus rapide, plus imprévisible et peut-être plus mortelle, cette nouvelle circulation du coronavirus sera bien différente de la première.
Coronavirus : "Le combat va être long"
Dans les faits, tout concorde avec une augmentation inattendue du nombre de nouvelles contaminations, mais rien ne sera pareil. Si le coronavirus avait ciblé deux régions en particulier lors de la première vague – le Grand-Est et l’Ile-de-France – il s’attaque désormais à l’ensemble du territoire, sans exception. Le personnel hospitalier, de son côté, connaît mieux le virus et sait comment mieux le traiter, ce qui pourrait accélérer la prise en charge des cas les plus graves.
Invité sur France Inter ce mercredi 28 octobre, le président de la fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, estime que la deuxième vague "sera pour le système hospitalier bien plus dévastatrice". "On rentre dans l’hiver, le combat va être long, la sollicitation des hôpitaux va être marquée, il y a d’autres épidémies… Nous ne pourrons pas déprogrammer comme nous l’avons fait au printemps", a-t-il ajouté. Pourtant, le combat semble loin d’être terminé. Si l’Europe n’en est qu’à la deuxième vague du Covid-19, les Etats-Unis luttent déjà contre la troisième vague, avec un nombre record de contaminations samedi 24 octobre. Le même scénario est hautement probable en France dans les prochains mois.
Coronavirus : une troisième vague en "janvier-février"
La deuxième vague sera-t-elle suivie d’une troisième ? A ce sujet, Frédéric Valletoux a sa petite idée, expliquant à France Inter qu’il faudra "préparer le prochain déconfinement" pour "éviter une troisième vague en janvier-février qui, cette fois-ci, serait mortelle". Selon le président de la Fédération hospitalière de France, une troisième vague du virus pourrait donc frapper la France au début de l’année 2021, aux mois de janvier et de février, soit un an après la première vague. Va-t-on devoir s’habituer à ces soubresauts permanents ?
Coronavirus : la stratégie du "stop and go"
Les médecins ne savent pas de quoi l’avenir sera fait et encore moins lorsqu’il s’agit d’une épidémie. Cette troisième vague est encore purement hypothétique mais, pour certains, c’est bien ce qui nous attend. La stratégie du "stop and go" serait donc en place pour les prochains mois, jusqu’à ce que l’épidémie disparaisse. Cette stratégie consiste à appliquer des mesures strictes lorsqu’un seuil d’alerte est franchi puis à relâcher la pression lorsque l’épidémie est de nouveau sous contrôle. Une chose est sûre, il va encore falloir vivre avec le Covid-19 pendant de nombreux mois.