Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Nous sommes dans une deuxième vague forte", a-t-il simplement constaté. Le Premier ministre accordait une longue interview à France Info ce lundi 12 octobre 2020, dans laquelle il s'est notamment exprimé sur l'état sanitaire du pays. La situation épidémiologique de la France s'aggrave et inquiète jusqu'au sommet de l'Etat, indique d'ailleurs Le Figaro, qui cite l'ancien maire de Prades. Ce dernier appelle "appelle de façon extrêmement claire à ce que nous nous mobilisions toutes et tous pour faire face" à la recrudescence du virus déjà dénoncée. Avant de déplorer l'attitude des Françaises et des Français. "Il ne peut plus y avoir de relâchement", a encore affirmé l'hôte de Matignon.
"Les Français ont pensé que c'était fini, ont considéré un peu trop vite que ce virus avait disparu", a encore asséné le chef du gouvernement, non sans estimer que, selon lui l'exécutif avait fait du travail "efficace". D'aucuns, parmi ses opposants et sur les réseaux sociaux, ont d'ailleurs critiqué de tels propos, parfois jugés inexacts. Et eux de pointer les multiples erreurs de communication du gouvernement…
La situation épidémiologique se dégrade : quelles solutions ?
Pour limiter la propagation de la CoVid-19, le transfuge des Républicains a envisagé plusieurs solutions. Il a parlé de nouvelles restrictions, dépendamment des évolution de l'épidémie. "Si dans cette période de quinze jours nous voyons que les indicateurs se dégradent beaucoup, que les lits de réanimation se remplissent plus encore que prévu, nous pourrions prendre des mesures supplémentaires". Tout en maintenant l'idée que le "reconfinement général doit être par tout moyen évité".
Faut-il comprendre que les Françaises et les Français ne seront plus jamais mis sous cloche ? Pas exactement.
La note secrète de l'Elysée
Le reconfinement national lui même n'étant théoriquement pas exclu, quoique hautement indésirable comme a déjà pu l'expliquer le président de la République, il devient peut-être probable à échelle locale. C'est en tout cas ce qui semble ressortir d'une note confidentielle, consulté par Le Canard Enchaîné.
Dans ce document internet et secret, il y est écrit plusieurs choses qui pourrait ravir les Françaises et les Français les plus inquiétés par l'épidémie… ou au contraire inquiéter tous les autres, qui pensent à l'inverse que le gouvernement en fait trop. Le reconfinement local, apprends-t-on dans La Dépêche, qu'il soit décidé pour une ville, un département ou une région, "n'est plus envisagé comme une virtualité".
Reconfinement local : les autres pistes de travail du gouvernement
"Le confinement, c'est la mesure la plus fruste pour lutter contre un virus, la chose la plus simple qu'on a faite dès le Moyen-Âge", expliquait Emmanuel Macron, dans le courant de l'été 2020, détaillant pourquoi il ne souhaitait pas, à l'époque, en revenir à une mise sous cloche du pays.
D'autres pistes ont donc été envisagées, comme le fait de passer certains territoires en alerte maximum. D'aucuns évoquaient aussi la possible mise en place d'un couvre-feu ou le passage national à l'état d'urgence sanitaire. Objectif ? "Arrêter à tout prix la contamination pour éviter de remplir les réas avec la CoVid, car ce serait au détriment des autres maladies", rappelle Olivier Véran.