La maîtresse envoyait des mails cochons aux parents d'élèvesIstock
Une institutrice vient d'être condamnée pour avoir envoyé d'étranges courriers électroniques aux parents des élèves à qui elle enseignait. Le contenu de ces mails pouvait s'avérer très… obscène.

Maîtresse d'école en Seine-Maritime, elle vient d'être condamnée. Cette femme de 53 ans, dont le nom ne sera pas divulgué, s'est rendue coupable de harcèlement sexuel à l'encontre des parents des enfants à qui elle enseignait jusqu'à présent. Si elle a été relaxée pour certains des chefs d'accusation qui pesaient sur elle, elle devra tout de même verser une amende de 300 euros avec sursis. Par ailleurs, une procédure disciplinaire devrait être engagée à son encontre, rapporte le portail Actu.fr.

Tout commence pendant le confinement. L'enseignante, qui s'occupe d'une classe de maternelle, lisait régulièrement les histoires de "souricette" - la mascotte de la classe - à ses élèves. Le 14 mai, elle se décide alors à envoyer un mail à leurs parents, comportant une image dérangeante : la dite mascotte, "dans une position ambigüe", écrivent nos confrères. "Ce mail est classé X", fait ensuite savoir la maîtresse d'école, qui demandent aussi aux parents s'ils apprécient ou non cette positions sexuelle.

Une institutrice "douce et patiente"

Surprise pour les parents, sans doute, qui décrivaient avant cela la quinquagénaire comme une professeure "douce et patiente". Pourtant, elle ne s'est pas arrêté là, loin s'en faut !

Au contraire, l'enseignante poursuit : deux jours plus tard, elle envoie cette fois-ci un cliché de "son voisin, entièrement nu", rappelle le tribunal. L'image s'accompagne d'un petit message expliquant qu'elle souhaite "partager son intimité" et d'un lien vers une vidéo d'elle dans laquelle il est possible de la voir "en train de passer ses mains sur sa nuisette avec des bruits à caractère sexuel". Enfin, elle finit par envoyer une nouvelle vidéo, d'un "enfant nu trouvant dommage de ne pas faire l'amour à l'école". 

Vidéo du jour

Les parents ont fini par alerter l'inspection académique.

La professeure a finalement été placée en garde à vue et a reconnu les faits qui lui ont été reprochés. 

L'expertise psychiatrique a plus tard conclut qu'elle souffrait d'hypomanie typique, c'est à dire de trouble de l'humeur, et qu'au moment des faits, son discernement était altéré. Elle présente dès lors un potentiel danger psychiatrique.