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Comme chaque année, la déclaration d’impôts sur le revenu risque de donner quelques sueurs froides aux Français. Entre crainte de se tromper dans les sommes communiquées et montant important à régler, les inquiétudes sont légitimes et nombreuses durant cette période redoutée. Alors que la campagne de déclaration va ouvrir le jeudi 11 avril, il est donc utile de connaître le seuil de revenus qu’il ne fallait pas dépasser en 2023 pour ne rien avoir à payer en 2024. Nous faisons le point pour vous.
Impôts 2024 : une campagne de déclaration qui débute
Toutes les époques de l’année sont associées à un événement particulier. Si le printemps sonne comme une ère de renouveau, il est aussi le moment de déclarer ses revenus auprès de l’administration fiscale. Dans tous les esprits, il importe de savoir à partir de quelle somme d’argent on bascule dans la catégorie des foyers “imposés”, c’est-à-dire ceux qui doivent régler l’impôt sur le revenu. Rappelons que cette différence permet de couper en deux la population française avec une part de foyers imposés légèrement inférieure à celle des non-imposables.
Il convient pourtant de préciser que les foyers non-imposables règlent différentes sommes d’argent comme la TVA, la CSG et autres cotisations sociales sur les salaires. Le principe de l’impôt sur le revenu est, dès lors, celui du barème progressif avec la règle du “plus vous gagnez, plus vous payez”. À ce niveau, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a choisi d’être pleinement transparente avec une brochure pratique de la déclaration 2024, mise en ligne vendredi 29 mars, qui détaille les “seuils de recouvrement” de l’impôt 2024 sur les revenus 2023.
Impôts 2024 : des seuils de recouvrement à connaître
D’après les “seuils de recouvrement” de l’impôt 2024 sur les revenus 2023 révélés par la Direction générale des finances publiques (DGFiP), si votre revenu net imposable 2023 dépasse certains seuils, vous devrez très probablement payer des impôts en 2024, hormis dans le cas où vous bénéficiez de crédits ou réductions.
Lorsque vous avez une part fiscale, vous avez, dès lors, l’obligation de régler des impôts à partir de 17 144 euros par an. Pour 1,5 part, soit un célibataire et un enfant, il vous faudra, dans ce contexte, payer vos impôts pour 22 791 euros par an de revenu net imposable. En cas de deux parts, pour un célibataire avec deux enfants, c’est une somme de 28 438 euros qui fixe le départ de règlement tandis que, pour un couple marié ou pacsé, elle s’élève à 32 011 euros pour un couple sans enfant.
Impôts 2024 : un exemple pratique
Nos collègues de MoneyVox ont mis en parallèle ces données pour donner un exemple où le salarié a touché un montant mensuel de 1 500 euros et une prime annuelle de 1 000 euros, soit 19 000 euros pour l’année 2023. Son revenu imposable est ainsi de 17 100 euros : le fisc retranche ainsi un abattement automatique de 10% à vos revenus d’activité pour frais professionnels.
Ici, le revenu net imposable de 17 100 euros permet au salarié de se situer juste en-dessous du seuil de recouvrement. Le simulateur calcule pourtant un impôt théorique de 639 euros, mais le salarié bénéficie de la décote, un mécanisme qui rogne l’impôt de ceux qui sont à la limite des non imposables. Si un montant théorique de 55 euros lui reste à payer, après décote, le fisc a néanmoins une règle : un seuil de recouvrement de 61 euros quel que soit le foyer.