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2015,4 milliards d’euros : c’est la somme, au 30 juin 2015, à laquelle s’élevait la dette publique de la France, soit 97,6% du PIB, selon le journal Le Figaro, qui s’est intéressé aux détenteurs de cette dette.
A travers plusieurs infographies publiées par le quotidien mercredi, on découvre que la dette française est détenue à 10% par des établissements bancaires français, à 19% par des assurances françaises ou encore à 64% par des non-résidents. Mais qui sont ces derniers ?
Selon des chiffres du Fond monétaire international (FMI) de 2014, ces détenteurs de la dette de long terme de la France sont tout d’abord l’Italie, les Pays-Bas et l’Espagne. Viennent ensuite le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Etats-Unis. Sur le court terme, c’est le Japon qui détient le plus de dette de la France, suivi par le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie et la Belgique.
Très avantageux pour les créanciers
Sous ce terme de non-résidents, on retrouve, en autres, des fonds de pension, des grandes banques, des compagnies d’assurance ou encore des fonds souverains. Si ce taux peut paraître important, il est au contraire plutôt positif pour la France, ces investissements de la part d’étrangers faisant preuve de l’attractivité du pays.
Et détenir la dette d’un pays peut également être très avantageux pour les créanciers étrangers. "Un créancier achète 1 million d'euros de dette française, à 3% sur 10 ans. Chaque année, pendant 10 ans, il recevra 3% d'intérêt (30 000 euros) et dans dix ans, il récupèrera son million d'euros. Au final, il aura gagné 300 000 euros", donne comme exemple Le Figaro.
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