De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un "frémissement". Après des semaines de hausse consécutive de ses chiffres, l'épidémie de coronavirus Covid-19 semble marquer le pas en ce mois de novembre. Invité sur France Inter, Le Monde et franceinfo dimanche 8 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran a évoqué un "frémissement" et "une forme de ralentissement" de la progression du virus en France. Selon lui, les mesures prises par le gouvernement "ont permis d'aovir une forme de ralentissement de la progression de l'épidémie mais il est trop tôt pour juger de l'effet du reconfinement".
Coronavirus : le nombre de personnes contaminées par un malade
Olivier Véran s'est montré prudent, précisant que "d'ici la fin de la semaine nous aurons des données consolidées" mais que "de toute façon il y aura une augmentation des hospitalisations et des réanimations dans les prochains jours puisque c'est le reflet de la situation épidémique d'avant le confinement". Le dernier bilan de Santé Publique France fait lui aussi état d'une stabilisation de l'épidémie, expliquant que le taux de reproduction "R" du virus, calculé à partir des données d'hospitalisations, était passé de 1,42 à 1,31 en France métropolitaine entre le 26 octobre et le 1er novembre. Pour rappel, le taux de reproduction "R" permet de calculer le nombre de personnes que contamine un malade du Covid-19. L'épidémie progresse lorsqu'il dépasse 1.
Le taux de reproduction ne baisse pas partout à la même vitesse et il y a même cinq régions au sein desquelles il a augmenté dans les derniers jours du mois d'octobre. Découvrez, dans le diaporama ci-dessus, les six régions de l'Hexagone où le taux de reproduction du coronavirus est le plus élevé.