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Un bijou d’une grande valeur a disparu à deux pas des Champs Elysée. Ce lundi 20 mai, Marie-Madeleine Dioubaté, seule femme candidate à l’élection présidentielle de 2015 en Guinée, a été victime d’une escroquerie au diamant. Pour faire expertiser sa pierre précieuse, elle se rend à un rendez-vous pris en fin de matinée au salon de l’hôtel Warwick, rue de Berri, situé dans le très chic 8e arrondissement de Paris. Elle y rencontre deux hommes prétendant être des gemmologues Russes.
Après avoir observé et manipulé le diamant, ils estiment le gemme de 43,5 carats à plus de 50 millions d’euros, certificat à l’appui, selon une information Europe 1.
Rip-deal : une arnaque basée sur l’abus de confiance
Or, ils parviennent, via un subtil tour de passe-passe, à remplacer la boîte de la pierre par une autre contenant une pâle copie.
"C'est une valeur déclarative, nous ne savons pas à ce stade des investigations si l'estimation est confirmée ou non", a toutefois précisé une source proche du dossier à LCI.
La propriétaire, femme politique du Parti des Ecologistes de Guinée (un des principaux pays producteurs de diamants), ne s’est rendu compte de la supercherie que deux jours plus tard. Elle a dès lors déposé plainte au commissariat du 8e arrondissement de Paris.
Une enquête préliminaire du chef de vol en bande organisée a été ouverte par le parquet de Paris qui a confié l’affaire à la Brigade de répression du banditisme (BRB). Afin de retracer le déroulé des faits et s'assurer de la conformité du récit de la victime dans son dépôt de plaine, des vérifications vont être menées via les images de vidéo surveillance de l'hôtel.
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