SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
IllustrationTrès mobilisée sur les réseaux sociaux, la sœur aînée de Victorine Dartois a partagé une vidéo qui fera réfléchir de nombreux automobilistes. Le message est fort.
Le temps du deuil. Bientôt un mois après la mort de Victorine Dartois, la peine reste insondable pour sa famille, qui attend toujours des réponses à certaines de ses questions. Le meurtrier présumé de la jeune fille a été mis en examen pour meurtre suivi d’une tentative de viol, mais le flou persiste autour de son passage à l’acte. L’explication d’une dispute après une bousculade n’a convaincu ni le parquet, ni les parents de Victorine Dartois.
Contrôle routier : une vidéo partagée par la sœur de Victorine Dartois
Sa sœur Romane a partagé de nombreux messages sur les réseaux sociaux depuis le drame, pour demander de l’aide à ceux qui auraient croisé Victorine, puis pour annoncer l’horrible nouvelle. Deux semaines après la découverte du corps de sa petite soeur, elle postait un texte déchirant, criant sa détresse et son chagrin. Le 20 octobre, Romane Dartois a partagé une vidéo sur son compte Facebook, délivrant un message qui fera réfléchir de nombreux automobilistes.
Cette vidéo de presque trois minutes se présente comme un très court-métrage. On y suit des gendarmes qui sont en plein contrôle routier à la sortie d’une agglomération. Une voiture s’arrête, l’automobiliste tend ses papiers d’identité puis sort du véhicule pour ouvrir son coffre. Jusqu’ici rien d’anormal, mais la suite des événements est bien plus dramatique. Alors que la voiture est toujours arrêtée, un automobiliste passe en sens inverse et remarque la présence des gendarmes. Il décide alors de prévenir les autres automobilistes, pensant faire un acte citoyen qui, au final, ne l’est pas du tout… Explications.
Vidéo du jour
Contrôle routier : pourquoi ne faut-il pas faire d’appel de phare ?
De nombreux automobilistes préviennent les autres conducteurs lorsqu’un contrôle routier se déroule à proximité. Le code ? Un appel de phare, qui ne fait de mal à personne et reste assez discret. Ce dernier permet à certains usagers de la route d’échapper au contrôle des forces de l’ordre en changeant de direction, voire en faisant demi-tour.
Comme le montre la vidéo partagée par la sœur de Victorine Dartois, ce n’est pas toujours une bonne idée de prévenir les autres automobilistes qu’un contrôle est en cours. En effet, dans le clip, le conducteur qui assiste au contrôle et prévient les autres donne l’information – sans le savoir – à un homme recherché pour enlèvement… Les gendarmes qui procèdent aux vérifications, portrait à la main, cherchent en réalité à mettre la main sur le kidnappeur d’une jeune fille.
Ses appels de phare permettent à l’homme recherché de faire demi-tour et donc d’échapper aux forces de l’ordre. "On ne la retrouvera jamais cette gamine", conclut un gendarme désabusé. Ce n’est pas la première fois que gendarmes et policiers s’insurgent contre les appels de phares des automobilistes. Que risquez-vous si vous êtes coutumier du fait ?
Contrôle routier : que risque-t-on en signalant la présence des gendarmes ?
Prévenir les autres conducteurs qu’un contrôle routier est en cours est-il puni par la loi ? Non, rien dans le Code de la route ne peut sanctionner vos appels de phare, mais la pratique énerve les forces de l’ordre au plus haut point. En novembre 2019, la gendarmerie des Vosges postait un message sur les réseaux sociaux pour faire part de sa colère envers cette pratique.
"Nous tenions à remercier chaleureusement tous les gentils conducteurs et conductrices qui hier soir nous ont signalé, par leurs appels de phare, la présence des gendarmes au niveau du rond-point. Nous avons pu changer d’itinéraire et ainsi échapper au contrôle ! Au plaisir de vous croiser de nouveau" disait ce message, signé de "Ivan recherche pour cambriolage" et "Arthur, alcoolique multirécidiviste". "Aidez-nous à vous aider", ajoutaient les forces de l'ordre.
