Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
En France, il est possible d’avoir plusieurs nationalités. Une perspective qui pourrait entraîner des conséquences importantes puisque Jordan Bardella, Président du Rassemblement national, a purement et simplement expliqué qu’il souhaitait exclure des Français binationaux des postes dits “sensibles”. Une proposition, qui démontre la suspicion du Rassemblement national à l’égard des personnes ayant deux nationalités, accusées de manquer de loyauté envers la France. Voici 10 pays qui interdisent la double nationalité.
Double nationalité : un droit français
Dans l’Hexagone, la plurinationalité peut être présente dès la naissance : c’est notamment le cas si un enfant naît avec des parents de nationalités différentes. Un enfant se voit reconnaître la nationalité d’un pays de deux manières, que ce soit par application du droit du sol ou encore par application du droit du sang, c’est-à-dire par filiation. L’enfant mineur devient Français lorsque l’un de ses parents devient français. Il faut, dans ce cas, que l’enfant réside avec ce parent ou bien que le nom de l’enfant soit indiqué dans le décret de naturalisation ou la déclaration de nationalité française du parent.
Double nationalité : comment peut-elle s’obtenir ?
La plurinationalité peut, par ailleurs, s’acquérir par naturalisation ou par déclaration. Ainsi, la loi française ne réclame pas à un étranger devenu Français de renoncer à sa nationalité d’origine. La loi française n’exige pas non plus qu’un Français ayant acquis une autre nationalité renonce à la nationalité française. Un Français binational ou plurinational a tous les droits et obligations attachés à la nationalité française : une règle qui s’applique de la même façon à un Français ayant acquis une autre nationalité ou à un étranger devenu français. Voici 10 pays qui interdisent la double nationalité.