Camping sauvage : tout ce qu'il faut savoir sur cette pratique

Camping sauvage : quelle est cette pratique ?

Quelle est cette pratique qui permet de légalement dormir à la belle étoile en France ? Le camping sauvage permet de voyager tout en profitant du chemin parcouru. De quoi passer des vacances natures… Pas si loin des villes.

A vous la vie d’aventurier ! Si vous êtes déjà un adepte du camping, vous aimerez peut-être cette option pour passer des vacances natures : le camping sauvage. C’est une pratique différente du bivouac, d'ordinaire l'apanage des randonneurs, nous explique le média Dossier Familial.

Ceux-ci restent en général une nuit dans leur campement avant de rentrer, ou de changer d'emplacement. Alors que le camping sauvage s’adresse plutôt aux personnes qui préfèrent résider pendant plusieurs jours dans une zone peu ou pas aménagée. C’est-à-dire en dehors des aires urbaines, mais sans pour autant être trop à l'écart d’une ville. Car ces campeurs sont généralement équipés, par ailleurs, d'un véhicule motorisé.

Cette pratique n’est pas interdite en France, mais elle est en revanche réglementée dans les articles R111-32 à 34. Pour ne pas être considéré comme hors-la-loi, le campeur doit s’installer soit dans un domaine public, soit sur un terrain privé. Ce qui n’est pas forcément une mince affaire puisqu’il faut pouvoir obtenir l’autorisation du propriétaire.

Où est-il interdit de camper ?

Tout dépend de la commune ou de la préfecture. Par un arrêté, il peut être décidé d’interdire le camping sur certains espaces publics et cela de manière permanente ou temporaire.

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En outre, camper est exclu systématiquement sur :

Les routes et voies publiques.
Les rivages de la mer.
Les réserves naturelles.
Une zone ou un site classé, inscrit ou protégé du fait de ses caractéristiques naturelles, patrimoniales ou historiques.
Un périmètre de moins de 500 mètres d’un monument classé historique.
Un périmètre de 200 mètres d’un point de captage d’eau potable.

Être pris en flagrant délit de camping sur ces lieux vous expose à 1500€ d’amende.

Et les parcs nationaux et régionaux alors ?

D’après Ouest-France, tous les parcs n’autorisent pas le camping sauvage. Il faut se renseigner sur les pratiques acceptées. Comme le parc naturel régional d’Armorique qui interdit les feux de camp. D’autres prohibent tout simplement de poser la tente. C’est le cas du parc naturel régional des Marais du Cotentin et Bessin, par exemple.

En outre, si vous décidez de camper dans un autre pays, faites attention à bien vous renseignez sur les usages et les coutumes. En Europe du Nord, par exemple, notamment en Suède, Norvège et Finlande, le droit d’accès à la nature autorise de s’endormir à la belle étoile.

Les bons gestes à adopter pour un camping réussi

Convaincu ? Le site spécialisé en la matière, Le Camping Sauvage recommande ces quelques bons gestes pour assurer un séjour agréable pour tous :

Être respectueux de l’espace de vie dans lequel vous vous trouvez. Qu’il soit naturel ou chez un habitant.
Éviter de trop s’étaler. Minimiser son installation pour ne pas encombrer et ranger plus vite le lendemain.
Arriver tard et partir tôt afin de ne pas s’incruster sur un domaine trop longtemps. Si possible, ne restait qu’une nuit au même endroit.
Bien choisir sa place : pas de grands endroits à découvert.
En ce qui concerne les champs ou les parcelles privées, demandez l’autorisation aux paysans et propriétaires.
Laisser l’endroit le plus propre possible lors de votre départ.