Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le 15 août 1977, alors qu'il travaillait pour le programme de recherche américain SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), l'astrophysicien Jerry R.Ehman a repéré un signal très puissant de 72 secondes.
Surpris, il a entourré au feutre rouge sur la sortie imprimée du télescope Big Ear, la série de chiffres correspondant à ce signal, en inscrivant dans la marge "Wow".
Ce signal était 30 fois plus puissant que le bruit électromagnétique de l'environnement et tout laissait à penser que cela pourvait être le signal d'une radio extraterrestre provenant d'une planète lointaine.
Plusieurs décennies plus tard, même si les données du téléscope indiquent que ce signal viendrait de la constellation du Sagittaire, on ne sait toujours pas exactement d'où ce signal provient.
A lire aussi : Espace : une comète est passée (vraiment) très près de la Terre
Le signal "Wow" refait surface
En janvier dernier, Antonio Paris et Evan Davies, astronomes du Saint-Petersburg College en Floride (Etats-Unis), ont réalisé une étude qui pourrait mettre fin à ce mystère.
Le "signal Wow" proviendrait ainsi d'une comète. "J'ai un portrait-robot des suspects. J'ai découvert qu'il y avait plusieurs comètes dans cette zone qui collent à cette description", a étayé Antonio Paris, auprès site Business Insider Uk. Les "suspects" seraient en effet des nuages d'hydrogène en provenance des comètes 266P/Christensen et P/2008 Y2.
Néanmoins, pour conffirmer leur thèse, les deux astronomes ont besoin de faire de nouvelles expériences. Le 25 janvier 2017 et le 7 janvier 2018, les deux "suspects" devraient à nouveau passer dans cette zone, l'occasion de pouvoir les (re)observer.
Pour le moment, cette équipe de chercheurs tente de récolter des fonds par crowdfunding pour financer ces observations.