Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Hier, le président Emmanuel Macron a fait une longue et très médiatique visite du village olympique flambant neuf situé à Saint-Denis (93). Très à l'aise et très souriant limite cabotin, il s'est montré très satisfait de la tournure que prend l'évènement, déambulant accompagné de dizaines de journalistes, politiques, bénévoles, athlètes et officiels.
Cette première interview du chef de l'Etat depuis les élections législatives sera réalisée depuis le Trocadéro à Paris.️https://t.co/ImG0QBe5UMpic.twitter.com/ee20bFU9f5
— franceinfo (@franceinfo)July 22, 2024
Avant d'apprendre par France Télévisions qu'il s'exprimerait au journal de 20 heures de France 2 et sur Radio France en simultané, il avait fait fait une première déclaration qu'il reprendra sans doute ce soir, en traitant largement des Jeux Olympiques.
Macron demande une "trêve sportive" pendant les JO
Lors de cette sortie, Emmanuel Macron a affirmé que cet évènement devait être une "fête" et demandé la tenue d'une "trêve sportive". Sous-entendu une trêve politique pendant deux semaines. C'est l'un des points qu'il devrait aborder ce soir, ce qui lui permettrait de décaler encore un peu plus la nomination d'un premier Ministre pour succéder à Gabriel Attal... "C’est les Jeux qui seront au cœur de la vie du pays et le monde sera en France grâce à eux".
Cérémonie d'ouverture, sécurité des sites, difficultés pour les Parisiens, performances attendues de l'équipe nationale, coût véritable de l'évènement figureront sans doute parmi les questions que lui poseront les deux journalistes choisis par France TV, Thomas Sotto et Nathalie Iannetta, à propos de ces Jeux Olympiques 2024 qui font polémique.
Le chaos politique à l'ordre du jour ?
Le président de la République aura-t-il d'autre choix que de s'exprimer sur la situation politique du pays ? Non, selon France Télévisions. Il devra sans doute aborder de nouveau la dissolution de l'Assemblée et le résultat des élections législatives qui lui ont été favorables pour se justifier. Ainsi que l'incertitude qui règne au palais Bourbon concernant la formation de coalitions et la nomination d'un premier Ministre.
Car après avoir pactisé avec les LR pour la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale, ces derniers se rebiffent. Lundi,ceux qui se sont rebaptisés La Droite Républicaine ont par la voix de Laurent Wauquiez,détaillé un "pacte législatif d'urgence" de 13 textes qui exclut toute alliance qui leur ferait "se lier les mains" avec le prochain gouvernement, rapporte La Dépêche du Midi.
Toutefois, d'après le quotidien régional, Emmanuel Macron aurait demandé à Gabriel Attal, toujours en place, mais simplement chargé des affaires courantes jusqu'à nouvel ordre,de mobiliser son groupe pour mettre en place un "pacte" de coalition avec la gauche ou la Droite républicaine, dans une courrier envoyé dimanche soir. Auquel a répondu cette dernière de façon cinglante.
Les préoccupations des Français ?
Si la rentrée politique est incertaine, celle des Français sera bien réelle. Le président va-t-il aborder les sujets qui les préoccupent toujours après deux élections consécutives ? Inflation et pouvoir d'achat, coût des fournitures scolaires, hausse des salaires, insécurité, immigration...
Même si ça n'est peut-être pas la bonne intervention pour cela, les deux journalistes du service public vont-ils l'interroger sur ces points précis ? Réponse ce soir peu après 20 heures au micro de Thomas Sotto et Nathalie Iannetta.