De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le spationaute Thomas Pesquet est revenu sur la planète Terre la semaine dernière. Et depuis son arrivée, le scientifique est sollicité de toute part. Mardi, lors de sa première conférence de presse à Cologne, l'astronaute a déclaré qu'il espérait "retourner dans l’espace assez rapidement" afin de relever "un nouveau challenge".
Les grades déterminent les salaires
Dans l’espace, Thomas Pesquet a partagé son expérience incroyable en postant régulièrement des photos sur les réseaux sociaux et en participant à des interviews dans la Station spatiale internationale. Si le métier d’astronaute fait rêver de nombreuses personnes, le chemin pour effectuer un premier vol est difficile. En effet, lors de la dernière campagne de recrutement de l'ESA, en 2009, 8 400 candidats se sont présentés et seuls six ont été retenus, dont Thomas Pesquet.
Malgré les difficultés et les dangers, la rémunération d’un astronaute n’est pas mirobolante. À l'Agence Spatiale Européenne (ESA), les grades (A2 à A4) déterminent les salaires des spationautes qui gagnent entre 5 260 euros à 7 542 euros bruts par mois. Un spationaute débute au grade A2, explique l’Agence spatiale européenne. C’est à la suite de sa première formation basique qu'il passe au grade A3. Et lorsqu’il effectue son premier vol dans l’espace, il obtient le grade A4.
À lire aussi - Thomas Pesquet : découvrez ce qui lui a le plus manqué sur Terre
Les spationautes travaillant à la Nasa gagnent entre 5 099 euros et 11 160 euros par mois. Au Canada, ils touchent environ 5 013 à 9 805 euros par mois. Les spationautes issus des rangs de l'armée sont payés par rapport à leur grade et leurs états de service. Ils gagnent donc généralement moins que leurs collègues civiles.
En vidéo sur le même thème : Revivez l'intégralité de la conférence de presse de Thomas Pesquet