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Une nouvelle étude française vient apporter des éclaircissements sur un sujet sensible : les risques de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) après la vaccination contre le Covid-19 avec des vaccins à ARN messager, comme ceux de Moderna et Pfizer/BioNTech. Menée par le groupement Epi-Phar e, cette étude a observé l'évolution des cas de myocardites pour mieux comprendre les conséquences à long terme de ces effets secondaires.
Une étude sur 18 mois
L'étude, publiée dans la revue JAMA le 26 août 2024, est l'une des premières à évaluer les effets secondaires ces vaccins sur période aussi longue. Les chercheurs ont suivi près de 4 635 personnes hospitalisées pour une myocardite en France entre fin 2020 et mi-2022, dont 558 cas liés à la vaccination.
Les résultats montrent que les myocardites survenues après une vaccination à ARN messager restent rares et concernent principalement des jeunes hommes en bonne santé. Si ces myocardites peuvent nécessiter un suivi médical pendant plusieurs mois après l'hospitalisation, les complications à long terme restent limitées.
Seulement 5,7 % des patients ayant souffert d'une myocardite post-vaccinale ont développé des complications dans les 18 mois suivants, contre 12,1 % des personnes atteintes de myocardites liées au Covid-19 et 13,2 % pour les myocardites d'autres causes.
Une prise en charge nécessaire mais rassurante
Même si les résultats de cette étude sont globalement rassurants, les chercheurs insistent sur la nécessité d'un suivi médical pour les patients atteints de myocardite post-vaccinale, en particulier pour les jeunes hommes. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rappelle dans un communiqué que "ces vaccins ont permis de réduire de manière significative les hospitalisations et les décès liés au Covid-19".