De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Pour l’heure, il serait précipité de parler de l’auteur présumé. Le suspect va être entendu, dans un premier temps, en qualité de témoin". Voilà ce qu’a indiqué un haut gradé de la police, en évoquant l’homme placé en garde à vue ce mercredi midi suite à l’incendie meurtrier qui a ôté la vie à 8 personnes dont deux enfants ce matin à Paris.
L’individu aurait été vu par un agent de la RATP sur les lieux du drame rue Myrha dans le 18ème arrondissement de la capitale. Il a été interpellé par la brigade anti criminalité en possession d’une bougie et d’un briquet. L’homme âgé de 36 ans est déjà connu des services de police pour "une vingtaine de faits, dont des affaires de stupéfiants, des vols et des dégradations de biens privés", a déclaré une source proche de l’enquête à l’AFP.
Le bilan est très lourd
L’immeuble ravagé n’était pas en état d’insalubrité, il avait même été rénové il y plusieurs années. Le feu s’est propagé dans la nuit de mardi à mercredi par la cage d’escalier selon Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur. "Les victimes sont mortes d’asphyxies, à l’exception de deux d’entre-elles qui se sont défenestrées", a ajouté ce dernier. L’incendie a fait 8 morts et 4 blessés légers.
François Hollande a réagi ce matin sur Twitter : "Toute ma solidarité aux victimes de l'incendie de la rue Myrha et à leurs proches. Tout est mis en œuvre pour faire la lumière sur ce drame".