De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De plus en plus de Françaises et Français se font vacciner contre le Covid-19. D'après les données recensées par Covid Tracker, 16,5% de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre le virus. En outre, 5,73% sont immunisés au mieux, ayant reçu deux doses. Selon les promesses du président de la République, l'ensemble des citoyens adultes volontaires pourront être vaccinés "d'ici la fin de l'été". Un horizon important quand le vaccin est l'un des seuls éléments nous permettant d'entrevoir l'espoir d'une sortie de crise. Et ce, alors que l'épidémie continue de sévir aux quatre coins du pays.
Ce mois d'avril signe de nombreux changements dans la campagne de vaccination française. D'après Capital, tous les plus de 55 ans peuvent se faire vacciner depuis le lundi 12 avril 2021. Ces quinquagénaires sont devenus éligibles un mois à l'avance et mais n'auront la possibilité de choisir quel vaccin ils veulent recevoir. À l'inverse, tous les plus de 60 ans ont le droit de choisir la dose qui leur sera injectée : en centre ou à l'hôpital avec Pfizer/BioNtech et Moderna, ou chez le médecin ou à la pharmacie avec l'AstraZeneca. Les volontaires entre 55 et 59 ans, sans comorbidité, peuvent seulement se faire vacciner avec l'AstraZeneca. Cet élargissement s'explique entre autres par l'anticipation des doses perdues, causées par les annulations de rendez-vous et la défiance vis-à-vis de ce vaccin.
Vaccin Covid-19 : report du vaccin Johnson & Johnson en Europe
Alors que la France comptait sur le vaccin Johnson & Johnson pour accélérer sa campagne de vaccination, une mauvaise nouvelle vient compromettre la promesse d'Emmanuel Macron. En raison de cas de thromboses détectés suite à l'administration du vaccin Johnson & Johnson, le laboratoire a annoncé que son déploiement en Europe sera retardé. Comme le souligne Capital, ce vaccin à une seule dose avait entre autres pour objectif de "s'adresser à des cibles plus isolées" comme les Outre-mer, les personnes précaires ou éloignées des lieux de vaccination.
Plus récemment encore, l'espacement entre les deux doses de certains vaccins a été allongé. Voici les injections concernées.
Vaccin Covid-19 : allongement du temps entre les doses
Dès la deuxième quinzaine du mois d'avril, le délai entre les doses des vaccins Pfizer et Moderna a été allongé. Il faudra donc attendre 42 jours contre 28 auparavant.
"Cette décision est motivée par le souhait des autorités de renforcer plus vite la couverture vaccinale des Français avec une injection, qui ne s’élève qu’à 16,5 % pour l’instant", précise Capital. Outre-Manche, plus de 47% de la population a déjà reçu au moins une dose du vaccin, ce qui leur offre une immunité partielle. Le ministère des Solidarités et de la Santé espère pouvoir, de cette façon, "réaliser 1,8 million de premières injections supplémentaires" sur la deuxième quinzaine du mois de mai.
En outre, certaines personnes devront recevoir une troisième dose de vaccin. Voici lesquelles.
Vaccin Covid-19 : qui devra recevoir une troisième dose ?
Une troisième dose de vaccin ARN messager est désormais recommandée pour les personnes immunodéprimées. Il s'agit de celles et ceux qui ont un système immunitaire très fragile, qui ont le plus de risques de développer une forme grave du Covid-19.
Il peut s'agir de "personnes souffrant d’une maladie auto-immune, dialysées ou transplantées", précise Capital. En effet, les vaccins Pfizer BioNtech et Moderna ne disposent pas d'une protection suffisante pour ces personnes particulièrement à risque.