Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’augmentation des prix des cigarettes est un sujet remis sur la table pratiquement tous les ans. Mais il se pourrait que le prix du tabac ne connaisse pas de hausse en 2024. On vous explique.
Les français fument-ils moins qu’avant ?
Selon les chiffres de l’observatoire français des drogues et des tendances addictives, (l’OFTD), la consommation de tabac a bel et bien diminué en France, bien qu’elle soit repartie à la hausse récemment. En effet, ce sont 64 771 tonnes de tabac qui ont été vendues en 2005, pour seulement 43 188 en 2021. Une baisse conséquente de près de 33 % en seulement 16 ans. Malgré tout, près de 15 millions de Français fumeraient, dont 12 millions quotidiennement. Quant au prix des paquets, l’augmentation est extrêmement importante. Alors qu'en 2000, un paquet ne vous coûtait qu'environ 3,20 euros, le prix s'élève aujourd'hui à 11 euros en moyenne.
Pourquoi de telles augmentations ?
Au-delà de l’inflation, c’est la logique du gouvernement qui se veut tranchée. Celle-ci veut faire en sorte que le nombre de fumeurs baisse drastiquement en augmentant, entre autres, le prix des paquets, ainsi qu'en mettant en place des campagnes de sensibilisation. Cette mesure rentre en compte dans le plan national de lutte contre le tabagisme.
Invitée de l'émission Focus Dimanche, Elisabeth Borne a répondu à la question des tarifs du tabac en 2024. "On a augmenté la fiscalité sur le tabac cette année et on ne prévoit de l’augmenter l’an prochain. Cela ne veut pas dire que l’on n'est pas très vigilant sur la consommation du tabac". En clair, le prix des cigarettes ne devrait pas augmenter l’année prochaine.
Une interdiction des PUFF envisagée pour 2024
Si le prix du tabac ne doit pas augmenter en 2024, le destin des PUFF, ces cigarettes électroniques jetables très utilisées chez les jeunes, pourrait être compromis. En effet, "elles donnent des mauvaises habitudes aux jeunes. On peut dire que ce n'est pas de la nicotine, mais c'est un réflexe et un geste auquel les jeunes s'habituent. C'est comme ça qu'ils vont vers le tabagisme", constate la Première ministre. En plus de donner cette habitude aux jeunes, l'impact écologique de ces cigarettes éléctroniques est jugé particulièrement néfaste pour l’environnement. Si aucune date excate quant à la disparition des puffs n'a été communiqué pour le moment, leur fin approche.