Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
"Une grève aurait fait très mauvais effet" à Noël, lance Jean-Pierre Farandou, président du groupe. Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou s'est exprimé sur France Info ce mardi 1er décembre 2023. Les trains seront "remplis à 85-90 %" avec près de 4 millions de voyageurs, a-t-il assuré.
Un accord sur les grèves
Derrière ce succès se cache également un soulagement : celui d’éviter un nouveau mouvement de grève comme pour les fêtes de 2022. Un accord a été formulé entre les syndicats en ce sens. Le syndicat SUD Rail a annoncé le mercredi 29 novembre 2023 qu’il renonçait à faire grève pour les vacances de fin d’année au lendemain d’une réunion intersyndicale lors de laquelle la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots ont indiqué qu’ils rejetaient la proposition de mobilisation.
Des rames insuffisantes
Il existe malgré tout une ombre au tableau, la capacité insuffisante de train SNCF dû au nombre de plus en plus faible de rames. D’après les dernières informations partagées par BFM TV, il y en aurait 363 actuellement contre 418 en 2018.
Seul le nouveau train, le TGV M, laisse un peu d’espoir à la compagnie ferroviaire. Ce nouveau modèle offrirait une capacité supérieure de 20 % par rapport à un TGC normale. Mais un retard est attendu et il ne devrait arriver qu’en 2025 (contre fin 2024 initialement) et au compte-goutte.
Une nouvelle réunion en janvier
Plutôt que de faire grève, les syndicats ont finalement "convenu de se revoir en janvier pour peut-être construire un mouvement sur les salaires à ce moment-là", a confirmé une source syndicale à l’AFP, selon le Huffington Post.
D’après un autre participant à la réunion, toujours selon les propos rapportés par nos confrères, les fédérations cheminotes se sont mises d’accord pour écrire une lettre à la direction de la SNCF, exigeant l’ouverture de négociations annuelles obligatoires pour l’année 2025 dès le premier trimestre 2024. Une manière de maintenir la pression sur la direction sur la question des rémunérations.