De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De révélations en révélations. Depuis quelques semaines, Thierry Lepaon fait souvent parler de lui mais cela ne sert pas ses intérêts. Au contraire, celui nuit même à son image. Le secrétaire général de la CGT a en effet été épinglé pour avoir effectué des travaux de rénovation dans son appartement de fonction pour un montant de 105 000 aux frais de son organisation syndicale, puis pour avoir fait rénové son bureau à Montreuil. Une facture estimée à plus de 60 000 euros et que, là encore, la CGT aurait réglée.
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Une transaction surprenanteCette fois-ci, ce ne sont pas des travaux qui sont en cause mais plutôt les indemnités de départ dont il a bénéficié lorsqu’en 2013 il a quitté son poste de secrétaire général au comité régional de Basse-Normandie pour devenir secrétaire général de l’organisation. En effet, et comme le souligne L’Express cette semaine, si la signature d’une rupture conventionnelle (avec indemnités à la clé) entre un salarié et son employeur n’a rien d’illégal, elle devient en revanche suspecte lorsque lorsque l’ancien et le nouvel employeur sont en réalité les mêmes. C’est-à-dire, dans le cas de Thierry Lepaon, la CGT. Une procédure d’autant plus surprenante au regard de la position du syndicaliste concernant ce type de procédure de fin de contrat qui, selon lui, favoriserait "les licenciements abusifs".
Interrogé sur cette transaction par l’hebdomadaire, le secrétaire général de la CGT a pourtant expliqué qu’elle était selon lui tout à fait "normale" dans la mesure où "juridiquement, il changeait d’employeur" en passant d’un poste local à un poste national. Quant au montant des indemnités qu’il a perçues il y a un an, Thierry Lepaon assuré qu’il ne "s’en souvenait pas".
Face à cette succession de révélations qui nuisent à l’image de Thierry Lepaon, leur origine commence à soulever quelques questions. Selon le principal intéressé, il pourrait s’agir de membres de la CGT qui lui en voudraient.
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