Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ils sont nomades, se ressemblent presque, et déchaînent contre eux les hostilités au gré de l’actualité. Pourtant, les Tziganes, Roms, Manouches, Gitans ou encore Bohémiens ont des particularités propres. Mais à l’origine, toutes ces ethnies, regroupées sous le terme générique de Tziganes (aujourd'hui Roms), sont issues d’un même peuple nomade dont les ancêtres ont quitté le nord-ouest de l’Inde au début du XIe siècle pour se disperser à travers toute l’Europe.
Pour ne plus vous tromper sur qui est qui, voici quelques explications :
Les gens du voyage. Selon les pays où ils sont arrivés, les Tziganes ont été appelés différemment : "Gitans" en Espagne et le sud de la France, "Manouches" dans les régions protestantes de l’Europe, etc. En France, le terme de "gens du voyage" a remplacé celui de "nomade" depuis la loi du 3 janvier 1969 : il ne s'agit pas d'une ethnie particulière mais d'une catégorie administrative. Pour être déclaré comme tel, il faut vivre plus de six mois par an en résidence mobile terrestre (caravanes, mobile-homes). En raison de leur nomadisme et de la non-reconnaissance des minorités dans les recensements, il est difficile de savoir combien sont les "gens du voyage". Toutefois, on estime leur nombre autour de 400 000 personnes. Ces derniers sont quasiment tous Français et doivent disposer d’un livret ou carnet de circulation qu’ils doivent pointer régulièrement aux autorités, en plus d’être rattachés administrativement à une commune.
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Roms. Les membres de la population rom qui font l’actualité pour des vols ou des expulsions sont pour la plupart de nationalité roumaine ou bulgare, et forment une minorité persécutée dans leur pays. Comme la Roumanie et la Bulgarie ont rejoint l’Union européenne en 2007, leurs ressortissants peuvent entrer en France sans formalité particulière et s’y établir pendant trois mois sans justification. Passé ce délai, ils doivent justifier d’un emploi et de ressources suffisantes sous peine d’expulsion. En France, les Roms peuvent seulement postuler à 150 métiers connaissant des difficultés de recrutement. La population rom est estimée entre 15 000 et 20 000 personnes.
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