Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Quand la religion s’invite au travail. Une récente étude de l’Institut Randstad et de l’Observatoire du fait religieux en entreprise (Offre) rapporte que près d’un responsable des ressources humaines sur trois a déjà été confronté à des problématiques liées à des questions de religion dans son entreprise. Toujours d’après l’enquête, ce problème concernerait principalement les grandes villes : 43% des DRH d’Ile-de-France ont en effet déjà rencontré ce type de problème contre moins de 5% en Bretagne. Les litiges sont en revanche sensiblement les mêmes dans toutes les régions. Il s’agit notamment du refus de certains hommes de travailler avec une femme ou sous les ordres d’une femme, de la volonté de faire sa prière sur son lieu de travail ou encore de la volonté de porter des signes religieux ostentatoires.
Et si ces problèmes conduisent actuellement à des situations de blocages dans 6% des cas, 41% des cadres RH considèrent que ce taux risque d’augmenter dans les années à venir.
70% de sondés estiment que c’est à l’entreprise de prendre des mesures
Alors que l’affaire de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) – la Cour de cassation a annulé le licenciement d’une employée au motif qu’elle refusait de retirer son voile – a conduit des élus UMP à déposé une proposition sur la neutralité religieuse, plus de la moitié des RH (55%) et 50% des salariés estiment que cela ne leur serait pas forcément très utile. Un avis partagé par les managers de terrain chez qui le taux grimpe même jusqu’à 75%. Pour 70% des sondés, il revient en effet à l’entreprise elle-même de prendre ses dispositions en adoptant une politique claire à ce sujet.