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Les syndicats n'en resteront pas là. Dans un communiqué commun, les mouvements de jeunesse ont dénoncé : "Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer". Ainsi, l'intersyndicale - qui réunit la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, FSU, Solidaires, et l'UNSA - a appelé à une nouvelle mobilisation massive contre la réforme des retraites souhaitée par l'exécutif le 7 février 2023.
Grèves les 7 et 11 février : quelle mobilisation dans les raffineries ?
Plusieurs secteurs devraient être concernés par ce mouvement :
- Les transports. Les organisations de cheminots ont toutes appelé à la grève le 7 février. pour la suite, Sud Rail et la CGT souhaitent reconduire la grève le 8. De son côté, la CFDT demande une mobilisation le samedi 11 février qui suit. L'intersyndicale a également appelé à la grève à la RATP les 7 et 11 février. "Le premier syndicat de l'aviation civile, l'UsacCGT (Union syndicale de l'aviation civile-CGT) a ainsi 'décidé de s'inscrire pleinement dans la journée unitaire de mobilisation' de mardi prochain. Un préavis a d'ores et déjà été déposé par le syndicat, le 1er février", indique également Le Figaro.
- L'Education nationale. Les syndicats ont appelé à la mobilisation les 7 et 11 février. Plusieurs mouvements de jeunesse ont également incité à rejoindre la mobilisation en opérant un blocage des "lieux d'études, lycées, universités" le 7 février.
- L'énergie. Selon le quotidien national, l'intersyndicale espère une mobilisation du secteur de l'énergie en février. "L'interfédérale appelle donc à interrompre le dialogue social entre le lundi 6 et le vendredi 10 février, ainsi qu'à se mobiliser les 7 et 11 février", poursuit Le Figaro.
- La fonction publique. La CGT a appelé à la mobilisation des agents de la fonction publique les 7 et 11 février.
- La santé. La CGT Santé a appelé les salariés du secteur à se mettre en grève les 7 et 11 février.
Grève de 48 heures, blocage des raffineries... Que sait-on de la mobilisation des salariés de TotalEnergies ?
Vers une grève de 48 heures dans les raffineries ?
Pour l'heure, les salariés de TotalEnergies indiquent ne pas être "prêts" à mettre les raffineries du groupe à l'arrêt, selon les informations de BFMTV. La CGT appelle à une grève de 48 heures les mardi 7 et mercredi 8 février 2023, contre les 72 heures initialement indiquées. Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe, a déclaré : "Ce qu'on va leur proposer pendant 48 heures, c'est 'rien ne rentre, rien ne sort', comme d'habitude".
En attendant de savoir si les employés seraient prêts à arrêter les raffineries, ce dernier appelle à "tester des grèves reconductibles". "Le seul impact sur l'outil de travail, ça va être des baisses de débit de production mais pas un arrêt", conclut Thierry Defresne.
Doit-on craindre des tensions d'approvisionnement dans les stations-service, à l'image de l'automne dernier ?
Grèves dans les raffineries : doit-on craindre une pénurie de carburant ?
A l'aube de la première mobilisation générale contre la réforme des retraites, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, s'est voulue rassurante quant à d'éventuelles pénuries de carburant. "Les stocks existent et ont été reconstitués (...) on n'est pas du tout dans la situation de l'automne dernier", a-t-elle avancé au micro de franceinfo.
Éric Sellini, responsable CGT chez TotalEnergies, avait par ailleurs prévenu que les stocks étaient largement en mesure "d'absorber" une première grève de 24 heures, mais que "certaines stations d'autoroute pourraient fermer" dans les colonnes de Midi Libre.