Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le Parisien vient de publier les résultats d'un sondage réalisé auprès de 2 000 personnes par ViaVoice pour la Fondation Jean Jaurès et la MACIF. Celui-ci est "représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, résidant en France métropolitaine". Son objet : définir quelles sont les violences verbales les plus utilisées par les Français. Et il ferait rougir le capitaine Haddock !
Premièrement, on y apprend que 77 % de nos compatriotes admettent faire usage de véhémence à l'égard des "autres" : 65 % reconnaissent employer des gros mots de temps en temps, seulement 12 % tous les jours.
Chiffre qui ne surprendra personne, ils sont 67 % à déclarer le faire au volant de leur voiture. Même si cet article est écrit sous fond d'humour, on peut regretter que les violences verbales soient en augmentation selon 86 % des sondés, voire plus "intenses" pour 81% d'entre eux.
Les "classiques" toujours à l'honneur
En première position du classement, on retrouve l'intemporel "connard" et son pendant féminin "connasse" qui sont cités à 48 %. Dans la même veine, suivent "con" et "conne" à 43%.
Moins vulgaire, le terme "abruti" est utilisé par 31 % des sondés de plus de 50 ans, mais à seulement 19% chez les plus jeunes.
Au contraire, beaucoup plus vulgaire, le mot "enculé" est utilisé par 13 % des Français dont 19 % d'hommes. Mais attention. Le site de 20 Minutes rappelle :
"il s’agit d’une insulte hétérosexiste, c’est-à-dire une insulte d’homme hétérosexuel qui vise à inférioriser les femmes et les gays", d'après l’avocat Etienne Deshoulières sur le site de SOS Homophobie. Cette expression "constitue une agression verbale homophobe, peut faire l’objet d’un dépôt de plainte et est punie par la loi."
Attention à cet autre dérapage homophobe
Dans le même ordre d'idée, 4 % des sondés utilisent le mot "pédé", qui est évidemment considéré comme une injure homophobe. Le Parisien précise que c'est "passible d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende si l'insulte est publique, et d’une amende de 1 500 euros si ce n’est pas le cas."
De manière générale, le site service-public.fr, indique que si "vous avez été insulté en privé ou en public (…), vous pouvez porter plainte contre l’auteur des insultes". Le quotidien régional va plus loin en dévoilant que "des sanctions plus lourdes s’appliquent si l’injure est publique (prononcée hors d’un cadre restreint, proférée dans un lieu public), vise des autorités publiques ou est à caractère discriminatoire".
Les autres "classiques" pour finir
Le reste du classement est composé d'autres grands classiques de l'insulte, comme "bouffon", "salaud" ou "salope", les trois étant cités par 11 % des sondés. "Salope" est employé par 13 % d'hommes et par 14 % des deux sexes ayant moins de 35 ans.
Le très gros mot "fils de pute" ne serait lui lancé qu'à 8 %, son raccourci "pute" qu'à 5 %. Enfin, terminons ce classement plus ou moins drôle par les intemporels "bâtard", cité à 8% et "tocard", à 7%.
Quel sera ce classement l'année prochaine ? Nous l'attendons avec impatience avec espoir qu'il soit plus amical...