De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
S'il y avait bien pour jour à être intransigeant avec l'histoire de la gauche à Libération, c'est bien ce jeudi 31 juillet 2014. Dans le cadre d’un dossier consacré à Jean Jaurès à l’occasion du centenaire de son assassinat, Libération (accordant sa une au personnage) s’est fendu d’une boulette qui n’a pas manqué d’être relayée sur les réseaux sociaux.
>> Lire aussi : Jaurès : pour Jean-Luc Mélenchon, l’hommage de François Hollande "est une autre manière de l’assassiner"
Dans l’encart "Repères" destiné à fournir aux lecteurs des éléments clés de la vie du fondateur de L’Humanité, une mention a dû échapper à la vigilance de la rédaction. Entre l’entrée de Jean Jaurès à la Chambre (1898) et sa participation à la création du parti socialiste français (1902) s’est glissée cette mention : "13 janvier 1898 'J’accuse' paraît dans l’Aurore".
Si la date de la parution de ce texte célèbre défendant la cause du capitaine Dreyfus est exacte, l’attribution de cette lettre ouverte à Jaurès ne l’est pas. Et pour cause, c’est Émile Zola qui rédigea cette fameuse missive à destination de Félix Faure. Dès lors, les railleries sur Twitter ont été nombreuses à l’égard du quotidien de gauche.
Par ailleurs, l’attribution de ce texte à Jaurès n’est pas évident au regard des tergiversations de ce dernier concernant l’affaire Dreyfus à l’inverse d’Emile Zola qui s’est jeté plus tôt dans le combat en faveur du militaire accusé d’espionnage. En revanche, cette boulette ne saurait, à elle seule, gâcher l'intégralité du dossier proposé ce jour par nos confrères.