Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
S'il y avait bien pour jour à être intransigeant avec l'histoire de la gauche à Libération, c'est bien ce jeudi 31 juillet 2014. Dans le cadre d’un dossier consacré à Jean Jaurès à l’occasion du centenaire de son assassinat, Libération (accordant sa une au personnage) s’est fendu d’une boulette qui n’a pas manqué d’être relayée sur les réseaux sociaux.
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Dans l’encart "Repères" destiné à fournir aux lecteurs des éléments clés de la vie du fondateur de L’Humanité, une mention a dû échapper à la vigilance de la rédaction. Entre l’entrée de Jean Jaurès à la Chambre (1898) et sa participation à la création du parti socialiste français (1902) s’est glissée cette mention : "13 janvier 1898 'J’accuse' paraît dans l’Aurore".
Si la date de la parution de ce texte célèbre défendant la cause du capitaine Dreyfus est exacte, l’attribution de cette lettre ouverte à Jaurès ne l’est pas. Et pour cause, c’est Émile Zola qui rédigea cette fameuse missive à destination de Félix Faure. Dès lors, les railleries sur Twitter ont été nombreuses à l’égard du quotidien de gauche.
Par ailleurs, l’attribution de ce texte à Jaurès n’est pas évident au regard des tergiversations de ce dernier concernant l’affaire Dreyfus à l’inverse d’Emile Zola qui s’est jeté plus tôt dans le combat en faveur du militaire accusé d’espionnage. En revanche, cette boulette ne saurait, à elle seule, gâcher l'intégralité du dossier proposé ce jour par nos confrères.