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Alors que, désormais, 23 millions de personnes dans le monde choisissent chaque année de partir en croisière, le marché tricolore est devenu le plus dynamique d’Europe. Entre 2009 et 2014, le nombre de croisiéristes français a augmenté de 93% pour atteindre 593.000 l’an dernier, contre 310.000 en 2009. Et la croissance va se poursuivre puisque CLIA, l’association internationale des compagnies de croisière, estime que 800.000 Français embarqueront sur un paquebot en 2017, la barre symbolique du million de passagers pouvant être atteinte d’ici la fin de la décennie.
Un voyage unique sur des bateaux à couper le souffle
Cet engouement s’explique par l’intérêt majeur de la croisière : découvrir chaque jour un nouveau pays, une nouvelle région, cela sans défaire ses valises. Mais l’essor de ce mode de voyage réside aussi dans la mise en service de navires particulièrement innovants et, pour les plus gros, offrant grâce aux économies d’échelle des tarifs extrêmement attractifs. Il est ainsi devenu possible de partir en croisière pour moins de 500 euros par personne et par semaine, en pension complète et avec un niveau de service et un rapport qualité/prix imbattable par rapport aux hôtels clubs terrestres. Salle de spectacles géante, casino, centre de bien-être, simulateurs de golf ou de Grand Prix, patinoire, complexes sportifs et aquatiques, galeries commerciales, restaurants et bars à foison… Les paquebots d’aujourd’hui offrent tout le confort moderne et une multitude d’activités pour toute la famille, avec une clientèle qui, justement, ne cesse de rajeunir.
Une offre qui ne cesse de s’étendre
Alors que la flotte ne cesse de croître, plus de 300 navires étant actuellement en service et une cinquantaine d’autres en construction, l’offre continue également de s’étendre. Au niveau des bateaux, cela va des immenses paquebots basés sur un concept de resorts flottants, aux petites unités plus intimistes, en passant par les navires d’expédition qui emmènent leurs passagers vers les régions les plus reculées de la planète, certaines ne pouvant d’ailleurs être découvertes que par la mer