De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Propriétaire d’une résidence de près d’un kilomètre de long en bord de mer à Vallauris (Alpes-Maritimes), le roi d’Arabie Saoudite est actuellement au cœur d’une vive polémique. En cause : la privatisation de la plage qui se trouve juste en bas de sa résidence. Cet espace est public et, en vertu de la loi, on ne peut d’ordinaire pas le privatiser et en empêcher l’accès aux piétons. Pourtant, c’est bien ce qui va se passer pendant les vacances du souverain saoudien. La préfecture l’a exceptionnellement autorisé à privatiser entièrement cette bande de sable et même à procéder à des aménagements et ce, au nom de sa sécurité. Ce qui ne manque pas de faire bondir l’opinion publique.
A lire aussi –Plage privatisée dans le Sud : le détail des aménagements consentis au roi d’Arabie SaouditeUne suite d’un millier de personnesMais au-delà de la polémique que suscite cette affaire, de grosses retombées économiques sont à prendre en compte. Le roi Salmane d’Arabie, qui prévoit d’arriver ce vendredi soir à l’aéroport de Nice, ne vient pas seul. En tout, une suite composée d’un millier de Saoudiens est attendue pendant toute la durée de son séjour estimée pour le moment à trois semaines. Selon une source proche de ce dossier, l’ambassade d’Arabie Saoudite aurait même déjà réservé par moins de 400 chambres dans les palaces de la Croisette à Cannes pour héberger le "noyau dur" de l’entourage du roi. Toujours selon cette même personne, quarante chambres auraient également été réservées dans les palaces du Cap d’Antibes.
A cela, s’ajoute également les Saoudiens qui seront hébergés dans la villa du souverain et les autres ressortissants qui n'ont pas forcément de lien direct avec lui mais qui, comme le veut la tradition, suivront le roi pour ses vacances et se logeront donc dans des hôtels de la région.
Autant de personnes qui ne manqueront pas de consommer sur place et donc, de rapporter de l’argent aux commerçants locaux. Ce qui ne semble pourtant pas calmer la polémique. Une pétition a en effet été lancée contre la privatisation de la plage publique par le roi Salmane. Créée par un élu d’opposition, Jean-Noël Falcou, elle a recueilli près de 43 000 signatures en l’espace de huit jours.
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