La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Georgette et Bernard, âgés de 86 ans, se sont suicidés dans la chambre du Lutetia, un hôtel de luxe du VIe arrondissement de Paris, dans la nuit de jeudi à vendredi. Un garçon de chambre les a découverts le lendemain matin, sans vie, allongés sur un lit main dans la main.
Le couple d’octogénaires vivait à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Une semaine avant de passer à l’acte, Georgette et Bernard avaient réservé, sur internet, leur chambre du Lutetia.
Asphyxiés avec des sacs en plastique
"Ils étaient arrivés jeudi vers 19h30, avec un bagage", a expliqué le directeur de l’hôtel au quotidien Le Parisien. "Ils sont montés dans leur chambre, tout à fait normalement, et ne sont apparemment pas ressortis de la soirée", a-t-il ajouté.
Un garçon de chambre les a découverts le lendemain matin, aux alentours de 9h30, alors qu’il apportait au couple le petit-déjeuner qu’ils avaient réservé. Les deux retraités étaient allongés sur le lit, main dans la main, avec chacun un sac en plastique sur le visage. Le couple est mort d’asphyxie.
Deux lettres ont été retrouvées près du lit. La première était destinée aux proches du couple d’octogénaires. Dans cette lettre ils expliquent leur geste. La seconde a été écrite pour le procureur de Paris dans laquelle ils réclament à l’Etat le droit de mourir dans la dignité. Un acte qui relance le débat sur l'euthanasie.
Jean-Luc Romero, le président de l’ADMD (Association pour le droit à mourir dans la dignité), rappelle que "la France est l’un des pays au monde qui connaît le plus fort taux de suicide des personnes âgées et des grands malades". 28% des suicides qui ont eu lieu en 2010 concernaient les personnes âgées de 65 ans et plus selon les chiffres de CepiDc-Inserm.