De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
291 cas potentiels ont finalement été confirmés. 922 autres demeurent suspects et ont été placés en observation, ont affirmé les autorités chinoises, dont 20 minutes rapporte la teneur des propos. Le virus, de la famille Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), a été repéré dans plusieurs grandes villes de Chine, ainsi que dans d’autres cités étrangères (notamment en Asie, mais aussi en Australie). De quoi, insiste le quotidien gratuit, faire "craindre une crise sanitaire mondiale". Et pour cause ! "2019-nCov", nouveau dérivé du coronavirus, se transmet d’humain à humain vient de révéler Pékin. Jusqu’à présent le risque était jugé faible. Dorénavant il semble avéré.
Face à cela, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit se réunir ce mercredi 22 janvier 2019, afin de déclarer ou non une "urgence de santé publique de portée internationale". La situation est d’autant plus inquiétante que les vols en direction de la Chine et au départ de celles-ci sont en plein boom, après les célébrations du Nouvel an Chinois, le 18 janvier 2020, rappelle le site d’information.
Le coronavirus, dont est issu cette maladie, regroupe un certain nombre de pathologies, dont certaines sont bénignes, comme le rhume, et d’autres plus graves à l’image du Sras.
Après des contaminations en Australie, que prépare la France ?
Cela ne fait aucun doute, l’épidémie ne se limite plus aux seules frontières chinoises. Certains cas ont été constatés jusqu’en Australie et d’autres sont soupçonnés à Manille, rapporte L’Express. Dans l’Hexagone, des mesures de protections ont été mises en place puisque "la vigilance vient d’être déclenchée en France", a expliqué la Santé publique dans les colonnes du Parisien.
Une telle situation implique mécaniquement une série de consignes données au personnel soignant, mais aussi aux éventuels personnes soupçonnées de porter la maladie.
Virus chinois : que signifie "la vigilance" ?
Pour éviter toute propagation en France, nos médecins ont reçu un certain nombre de consignes à appliquer en cas de doute. Ils sont donc invités à diriger n’importe quel individu "présentant une infection respiratoire aiguë, quelque soit sa gravité, ayant voyagé ou séjourné dans la ville de Wuhan en Chine" vers le Samu ou un "infectiologue référent", poursuit la Santé publique.
L’organisme précise aussi que les personnes à risques ont procédé au voyage "dans les quatorze jours précédents la date de début des signes cliniques" mais que sont aussi concernés les individus "ayant eu un contact étroit avec une personne tombée malade dans cette ville".
Tous les individus redirigés subiront ensuite une "analyse clinique".
Virus chinois : faut-il restreindre les voyages ?
Pour l’heure, explique L’Express, l’OMS n’envisage pas "de restriction des voyages" ou la "mise en place de procédure de dépistages", précise la direction générale de la santé dans les colonnes du quotidien régional que l’hebdomadaire prend pour source.
Pour autant, à l’attention de celles et ceux qui ont prévu de se rendre à Wuhan, ville d’où semble être partie l’épidémie, la DGS adresse un message. Il faut "éviter de se rendre dans des marchés où sont vendus des animaux vivants ou morts", mais aussi "d’en manger lorsqu’ils sont peu ou mal cuits". Celles et ceux qui tomberaient malade doivent "consulter rapidement un médecin" sans même quitter le pays.