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Les histoires de familles peuvent s’avérer particulièrement complexes à gérer. Surtout lorsqu’il s’agit d’argent. À Verdun, dans la Meuse, une femme de 86 ans en a récemment fait l’expérience. En effet, cette dernière se retrouve dans l’obligation de quitter la maison dans laquelle elle vit depuis plus de 40 ans, comme le souligne Metronews. La raison ? La justice vient de donner raison à son propriétaire qui souhaite la faire expulser depuis plusieurs années déjà. Autre complication, c’est qu’il s’agit aussi de… son fils.
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La cour d’appel de Nancy a tranché. Cette octogénaire devra prochainement rendre les clés de son logement à son propriétaire, selon une décision prise en juin 2014 par le tribunal d’instance de Verdun.
Une querelle vieille de trois ans
Comment peut-on en arriver à un tel point ? Pour le comprendre, il faut remonter jusqu’en 2012, lorsque le fils avait décidé de mettre en vente la maison pour 125 000 euros. Un bien qu’il avait acquis sept ans plus tôt pour 42 000 euros, et dans lequel il avait entrepris de coûteux travaux. La vieille dame étant dans l’incapacité de s’acquitter d’une telle somme, s’était vue ordonner de quitter les lieux. Une décision qu’elle avait contestée en justice, en vain.
Il lui aurait promis de la loger "jusqu’à sa mort"
Devant les tribunaux, l’octogénaire avait par ailleurs expliqué que son fils lui aurait promis de la loger jusqu’à sa mort. Elle considérait également que le prix demandé n’était autre qu’une manœuvre frauduleuse pour l’empêcher d’acheter la maison, estimée entre 75 000 et 82 000 euros, selon plusieurs agents immobiliers. Enfin, deux de ses fils, et donc frères du propriétaire, avaient proposé de racheter la maison au prix de 85 000 euros. Mais le vendeur, exilé à Saint-Domingue, avait décliné l’offre.
Aujourd’hui, la plaignante de 86 ans n’a plus de recours possible. "Elle est abattue", confiait son avocate Me Frédérique Meneveau, selon Ouest-France, avant de poursuivre : "Pour l’instant, c’est trop frais, elle ne sait pas où aller". De son côté, l’avocat du propriétaire, Me Sylvain Beyna, avait déclaré : "Mon client a fait de nombreuses positions de relogement à sa mère. Elles ont toutes été refusées. On ne peut pas laisser dire qu’il ne veut pas le bonheur de sa mère".
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