De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
le soldat, massacré avec une hache et un couteau de boucher par deux individus disant avoir agi au nom d’Allah, gît à terre dans une marre de sang, Ingrid Loyau-Kennett a engagé la conversation avec l’un des meurtriers présumés. Cette mère de famille de 48 ans, chef scout, a confié au Daily Telegraph être intervenue parce qu’elle pensait qu’il était préférable que « les armes soient pointées vers une seule personne plutôt que vers quiconque au moment où des enfants commençaient à quitter l'école ».
Ils voulaient « démarrer une guerre à Londres »
Après s’être approchée de la victime et avoir constaté que le jeune homme était décédé, elle s’est tournée vers l’un des agresseurs. « Il n'était pas drogué, n'était pas alcoolique ou saoul, il était juste ébranlé, bouleversé » raconte-t-elle dans le quotidien britannique. Elle explique que les deux individus voulaient « démarrer une guerre à Londres ». « Il m'a dit que la victime était un soldat britannique. Il a ajouté qu'il l'avait tué parce qu’il (ce militaire) avait tué des musulmans et qu'il en avait marre des gens qui tuent des musulmans en Afghanistan alors qu'ils n'ont rien à faire là-bas » rapporte Ingrid Loyau-Kennett. « J'ai dit maintenant « c'est vous contre une multitude de gens, vous allez perdre, que voudriez-vous faire ? » et il a répondu « Je voudrais rester et combattre » » a-t-elle ajouté.
Un geste héroïque ou inconscient ?
Faisant preuve de sang-froid, Ingrid Loyau-Kennett s’est ensuite approché du deuxième agresseur et lui a demandé de lui donner ses armes. Ce n’est qu’après que la police est arrivée sur place et a arrêté les deux meurtriers. Une attitude héroïque qui aurait aussi pu virer au drame. Pas une seconde, Ingrid Loyau-Kennett ne semble s’être dit qu’elle risquait sa vie, face à deux individus armés et ensanglantés, qui venaient de demander aux passants de les filmer avec leur téléphone portable.