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"Tout est mis en œuvre pour que les coupables soient identifiés et punis", a affirmé François Hollande lundi, condamnant "avec fermeté" l’incendie qui a dévasté la mosquée d’Auch dans le Gers, où 200 à 300 personnes se rendaient chaque vendredi pour prier. Le feu s’est déclenché vers 3h30 dans la nuit de samedi à dimanche. Il a détruit 70 % du lieu de culte et provoqué l’effondrement du toit. Il n’a pas fait de blessé.
Le Premier ministre Manuel Valls a également réagi : "L'incendie criminel de la mosquée d'Auch est une attaque contre nos valeurs républicaines. Je la condamne avec la plus grande force". Martin Malvy, président PS de la région Midi-Pyrénées, a déclaré dans un communiqué que de tels actes "port(ai)ent atteinte au vivre ensemble qui doit constituer l’un des piliers de notre démocratie".
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La piste criminelle a rapidement été privilégiée
Selon France 3 Midi-Pyrénées, le portail d’une propriété voisine a été forcé et la clôture qui la sépare de la mosquée a été découpée. Le procureur de la République Pierre Aurignac a confirmé cette hypothèse lundi : "Nous pouvons affirmer en l'état de l'enquête que c'est un acte volontaire réfléchi à l'origine de l'incendie de la mosquée d'Auch", en précisant : "Le ou les auteurs ont visiblement utilisé un accélérant de type hydrocarbure pour accélérer le départ de l'incendie par le toit de l'édifice".
"On ne peut pas dire sur Auch qu'il y ait des tensions communautaires", a indiqué le procureur. La mosquée d’Auch avait toutefois déjà été ciblée par des inconnus qui avaient jeté des lardons de porc par-dessus son portail juste après les attentats du mois de janvier.
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