De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’affaire Leonarda defraie une fois encore la chronique. Pendant qu’en France les politiques s’écharpent pour savoir si les autorités ont eu raison ou non d’expulser la collégienne rom et sa famille, ces derniers ont été victimes d’une agression en pleine rue, dimanche au Kosovo. "L'incident s'est produit entre deux familles, les Dibrani (ndlr : la famille de Leornarda) et les Bislimi. Il s'est avéré que M. Bislimi avait été l'époux de Xhemaili Dibrani (ndlr : la mère de Leonarda) il y a 25 ans et nous supposons que ce fait a été à l'origine de l'incident", a rapporté à la presse dimanche soir le capitaine de police Ahmet Gjosha. Selon une autre source policière, la mère de la collégienne a été giflée mais ne souffrirait d'aucune blessure grave. "Nous prenons cette affaire très au sérieux. Une enquête a été ouverte avec la participation d'un procureur", a également indiqué Ahmet Gjosha avant de préciser que les Bislimi avaient été rapatriés de Suisse il y a quelques mois.
Les Dibrani dénoncent l’insécurité du KosovoMais alors que les autorités locales travaillent actuellement pour démêler cette affaire d’agression, la famille de Leornarda s’en est saisie pour, une nouvelle fois, dénoncer son sentiment d’insécurité dans ce pays et demander à pouvoir retourner en France. "Notre place n'est pas ici, c'est pour cela que nous voulons rentrer en France. Dès que nous sommes sortis dehors voilà ce qui est arrivé", a ainsi déploré Xhemaili Dibrani. Et Leonarda d’insister en rappelant : "Voilà pourquoi je n'ai pas accepté de revenir seule en France. Ici nous ne sommes pas libres, on nous a attaqués parce que le Kosovo est un pays étranger pour nous".
Le père échafaude un plan pour revenir en FranceFrançois Hollande a pourtant offert à Leonarda de revenir légalement en France si elle le souhaitait. Une proposition que l’adolescente a déclinée, faisant valoir qu’elle ne voulait pas quitter sa famille. Prêt à rejoindre l’Hexagone "par tous les moyens", le père, Resat Dibrani, a quant à lui expliqué que "le problème, c'est de rejoindre la Croatie (ndlr : pays membre de l'UE) et après, la voie est ouverte".