De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’année 2015 sera sans doute une année historique et sera également l’année la plus longue. En effet, l’Observatoire de Paris, situé au sein du laboratoire de Systèmes de Référence Temps-Espace (SYRTE1) a annoncé cette semaine l’addition d’une seconde dite "intercalaire" dans la nuit du 30 juin au 1er juillet prochain. A 23h59 et 59 secondes, les horloges atomiques du monde entier s’arrêteront l’espace d’une seconde avant d’afficher 23h59 et... 60 secondes. Cette seconde supplémentaire permettra notamment de maintenir l’horloge terrestre en phase avec les variations du temps astronomiques.
Un ralentissement de la rotation de la Terre
La mesure du temps, découpé en deux avec le Temps universel coordonné (UTC) et le Temps universel (UT), était initialement calée sur l’alternance des jours. Mais au fil du temps, des scientifiques ont observé un ralentissement significatif de la vitesse de rotation de la Terre. Une vitesse qui a été influencée par les secousses sismiques, les forces des marées et les changements climatiques survenus chaque année, a rapporté Atlantico. Aussi, l’ajout d’une seconde supplémentaire constitue, depuis 1972, un moyen imparable pour anticiper ces évolutions.
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Un décalage à l'origine de défaillances informatiques ?
Si ces secondes d’ajustement sont généralement annoncées six mois à l’avance pour faire face au changement, certains systèmes informatiques ne sont pas toujours bien préparés. Le 30 juin 2012, année de la précédente seconde intercalaire, de nombreux sites internet ont cessé de fonctionner à la suite de cette opération. Cette seconde est également susceptible de menacer la synchronisation de l’heure informatique avec celle des horloges atomiques, ce qui risque d’engendrer d’autres bugs selon nos confrères.
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