Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Top départ des JO 2024 dans sept semaines. Alors que la cérémonie d’ouverture doit se dérouler sur la Seine entre le Pont d'Austerlitz et le Pont d’Iéna de 19h30 à 23h, l’organisation risque de changer.
Alors que l’ouverture de l’évènement devait être ouverte à 220 000 spectateurs avec 100 000 places payantes prévues sur les quais bas de la Seine, la cérémonie pourrait finalement se dérouler sans public. “L’idée c’est d’aller chercher les athlètes au village olympique à Saint-Denis et de les emmener par bus au pied de la Tour Eiffel”, explique un haut fonctionnaire sous couvert d’anonymat. Pour l’heure, la Stade de France a été exclu des possibilités.
D’après plusieurs sources ayant connaissance des négociations citées par l’AFP, un plan B serait dans les tuyaux.
Un défilé sans public
D’après ce plan b, une fois sur place, les athlètes défileront sur le pont d’Iéna entre la Tour Eiffel et Trocadéro, “avant de rentrer au village”, précise Ouest France. “C’est un scénario qui maintient un semblant de cérémonie, mais la probabilité que cela ait lieu est mince. En gros s’il y a un attentat d’ici là, ou alors une menace précise et ciblée sur la cérémonie d’ouverture, et dans ce cas il est fort probable que tout soit annulé, y compris les JO, assure la source sécuritaire.”
Face à la situation de tensions actuelles dans le pays liées aux élections législatives ou encore aux tensions internationales, la cérémonie ne pourrait donc pas se dérouler dans les conditions initialement prévues.
Un plan B en last minute
Le but de ce plan b est de parer à toute éventualité. Le 8 avril dernier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin avait indiqué au Parisien qu’à ce jour "nous n’avons aucune menace terroriste caractérisée sur l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Donc il n’est pas question de remettre en cause cette organisation."
Du côté des organisateurs, Tony Estanguet, le patron du Comité d’organisation (Cojo) avait indiqué qu’il n’y avait “pas de plan B”, en indiquant que son équipe travaillait uniquement sur une cérémonie d’ouverture avec un public.
Un repli au Stade de France abandonné
Le 15 avril dernier, Emmanuel Macron assurait qu’il y avait bien un plan B et même un plan C de la cérémonie d’ouverture, notamment en cas de menaces terroristes.
Le même jour, le président de la République évoquait la possibilité d’un repli bis “limité au Trocadero” ou encore d’un repli au Stade de France “parce que c’est ce qui se fait classiquement”.
La seconde hypothèse a été abandonnée. “Ce n’était pas possible déjà parce qu’il y a un match de rugby à 7 prévu ce jour-là au Stade de France”, a assuré une source sécuritaire.