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Entre le sport et l'amour, il paraît qu'il faut choisir. Reste que les organisateurs des Jeux Olympiques de Rio (Brésil) ont mis à disposition des athlètes 450 000 préservatifs pendant la compétition.
On se souvient des mots de Mohamed Ali qui, avant de conquérir le titre de champion du monde de boxe, en 1964, avait expliqué à la presse qu'il avait cessé toute activité sexuelle "six semaines avant le combat. […] Même la masturbation." Le sexe et le sport ne feraient donc pas bon ménage. Mais que dit la science à ce sujet ?
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Comme le rapporte Sud Ouest, d eux chercheurs canadiens, Samantha McGlone et Ian Shrier, on voulu voir si réellement le sexe pouvait avoir un impact sur les performances sportives. Dans leur article "Does sex the night before competition decrease performance ?", ils ont suivi une centaine de sportifs professionnels et amateurs, dans de nombreuses disciplines différentes pendant plusieurs années.
Faire l'amour équivaut à monter deux étages
Or, selon les deux chercheurs, une activité sexuelle avant une épreuve n'altère en rien l 'endurance et la force physique. En matière de consommation énergétique, faire l'amour revient à monter deux étages, avec plus ou moins d'effort. Cependant, l'impact est variable s'il s'agit du partenaire habituel ou d'un nouveau partenaire. Avec un(e) inconnu(e), on a tendance a en faire plus pour faire bonne impression, et donc à se dépenser plus.
D'ailleurs, le tennisman Fabrice Santoro, qui s'abstenait au début de sa carrière, a fini par changer d'avis. "Au fil de ma carrière, je me suis de plus en plus autorisé à faire l'amour les veilles de match. J'ai réalisé que non seulement, ça ne me pénalisait pas, mais que ça me donnait la pêche", expliquait-il
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