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La décrue a commencé dans le centre de la France et à Paris. Le moment pour l’Etat et les assurances de faire le bilan des dégâts. Et le coût de ces inondations promet d’être élevé d’après le Figaro.
Selon Michel Sapin, ces crues auront "des conséquences lourdes" pour les zones touchées "mais pas pour l'économie française". En effet, les premières évaluations estiment le coût des dépenses à plus d’un milliard d’euros.
En effet, les dommages causés par les inondations sont couverts par les assurances multirisques habitation. A la condition qu'elles soient reconnues comme catastrophe naturelle. Le Conseil de ministres statuera sur cette question mercredi.
Manuel Valls a d’ailleurs annoncé, à l’issue d’une réunion au ministère de l’intérieur, que l’Etat va mettre en place un fond "d’extrême urgence" de "plusieurs millions d’euros" destiné aux sinistrés des inondations "sans ressources ayant tout perdu", en attendant les indemnisations des assureurs.
Ce lundi après-midi, ces derniers ont rendez-vous à Matignon avec Juliette Méadel, secrétaire d’Etat de l’Aide aux victimes. Déjà, l'association française des assurances (AFA) a annoncé un montant de "600 millions d'euros", mais de son côté, la Maif fait état d’un coût proche de 2 milliards d'euros.
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Plus de 43 000 sinistrés
Dès vendredi, plus de 43.000 sinistres ont été déclarés d’après l'Argus de l'assurance. Un millier d'entreprises ont été touchées en Seine-et-Marne, selon le conseil départemental "dont 300 à 500 avec un risque sur la pérennité de l'entrepris". "Près de 200 commerces sont sinistrés" à Nemours, a annoncé la mairie.
Le département a déjà débloqué "une enveloppe d’urgence de 600 000 euros pour l’hébergement des sinistrés et l’aide de premier niveau", et évalue à 300 000 euros le coût du nettoyage massif des 220 communes touchées, rapporte Le Monde.
Les organisations patronales demandent des mesures de soutien, comme l'étalement des échéances fiscales et sociales. Une réunion est prévue mardi à Bercy.