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Encore quelques heures d’incertitudes avant un nouveau tour de vis ? Un nouveau Conseil de défense doit se réunir mercredi 31 mars autour d’Emmanuel Macron. L’objectif est de scruter les dernières données disponibles sur l’épidémie avant de prendre (ou non) de nouvelles décisions. Ce n’est pas la première fois que le pays est en équilibre instable, au bord d’un reconfinement strict et total, mais, cette fois-ci, les indicateurs du Covid-19 sont réellement inquiétants. Le nombre de nouveaux cas enregistrés est en hausse, tout comme le nombre de personnes admises en réanimation, qui a désormais dépassé le pic de la seconde vague.
Troisième vague : "Pas de tabou"
Les restrictions annoncées le 18 mars vont-elles être suffisantes ? Alors que de nombreux médecins en doutent, à l’instar du professeur Gilles Pialoux sur France Inter ce mardi, Emmanuel Macron veut être sûr d’avoir tout tenté avant de reconfiner. Comme l’explique BFMTV, le chef de l’Etat "pourrait bien être amené à prendre d’autres mesures" et, comme toujours, de nombreuses hypothèses restent sur la table. Cité par la chaîne d’informations, l’entourage du président affirme qu’il n’y a "pas de tabou".
A l’heure actuelle, on ne sait pas si Emmanuel Macron s’exprimera mercredi soir. Selon la chaîne de télévision, "le chef de l'Etat envisage de s'exprimer, dès cette semaine ou la suivante". Les allocutions solennelles du président se font rare et, s’il décide de prendre la parole, que pourrait-il annoncer aux Français ? Une chose est sûre, il ne parlera pas pour ne rien dire. Quels sont donc les trois scénarios sur la table pour faire face à la troisième vague ? On fait le point.
Troisième vague : reconfinement ou durcissement ?
S’il prend la parole mercredi soir, Emmanuel Macron pourrait annoncer un durcissement des restrictions déjà mises en place. Sa prise de parole aura un sens s’il s’agit d’annoncer une mesure forte, comme un confinement strict et total du pays par exemple. Le renforcement des mesures existantes est annoncé depuis plusieurs semaines par le Premier ministre Jean Castex. S’il prend la parole, Emmanuel Macron pourrait donner un calendrier aux Français, une échéance jusqu’à laquelle ils doivent tenir, avant que la situation ne s’améliore. "Pour avoir un gros impact vite, il ne reste plus 50 000 options", explique un Macroniste à BFMTV.
S’il laisse la priorité à Jean Castex lors d’une conférence de presse, alors le scénario change. Le gouvernement pourrait continuer de miser sur des confinements territorialisés et donc énoncer la liste des nouveaux départements concernés. Il pourrait également s’agir d’un durcissement des mesures en place dans les départements déjà soumis au confinement, comme par exemple la fin de la limite de 10 kilomètres. Une fois de plus, malgré les chiffres inquiétants et les appels des médecins, le gouvernement pourrait miser sur le statut quo.
Troisième vague : attendre que l'épidémie soit sous contrôle ?
Et si rien ne changeait ? Malgré les chiffres actuels de l’épidémie, Emmanuel Macron pourrait choisir de ne pas changer sa ligne de conduite. Pourquoi ? Car le gouvernement a une stratégie sur le temps long et mise avant tout sur la vaccination. Interrogé par BFMTV, une source proche du chef de l’Etat résume : "Plus tu avances sur le vaccin, plus les personnes sont protégées, plus les mesures sont efficaces, plus l’épidémie est sous contrôle". Le président pourrait renvoyer les Français à la moitié du mois d’avril, lorsque le cap des 20 millions de personnes vaccinées sera franchi.