Publié par Rédaction, le 09/12/2014

2 min de lecture
© Getty / IllustrationIstock
Ce mardi 9 décembre, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales publie son enquête de "victimisation" portant sur le sentiment d'insécurité en France.

Une enquête de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée ce mardi 9 décembre fait l’état des lieux du sentiment d’insécurité en France en 2014. Cette étude réalisée sur un échantillon de 15.000 personnes permet de contrebalancer les statistiques brutes émanant des seules statistiques officielles.

Selon cette enquête, si les Français ne se sentent pas plus en insécurité que pour l’année précédente (17%), ceux-ci accusent une "hausse significative" des vols ou tentatives de vols avec violences. Sont comptés dans cette catégorie les vols de téléphone à l’arraché, les vols de sacs à main etc.

Lire aussi : Paris : les chiffres de la délinquance maquillés pendant des années ?

Ainsi, 360.000 Français affirment avoir vécu des agressions de ce type alors qu’en 2012 ce chiffre était de 270.000. Les résultats de l’étude montrent également que ce sont les femmes de moins de 30 ans qui en sont les premières victimes.  

Vidéo du jour

"Personne ne peut dire qu'il y a une augmentation des violences, physiques ou sexuelles"

Néanmoins, ces chiffres sont à nuancer. Pour la quatrième année consécutive, les violences sont stables. Les Français sont ainsi deux millions à s’en dire victimes. Ainsi, Cyril Rizk, expert à l’ONDRP ; explique que "personne ne peut dire, dans le débat public, qu'il y a une augmentation des violences, physiques ou sexuelles". Selon l’enquête, le nombre de cambriolages reste également stable ce qui confirme les statistiques du ministère de l’Intérieur faisant état d’une baisse de 4.3% de ceux-ci sur l’année.

Fait inédit, les vols de vélos ont semble-t-il explosé. Quelques 400.000 vélos ont été volés (alors que ce chiffre était de 300.000 l’an passé). L’écart entre ces chiffres et les statistiques officielles s’explique par le peu de dépôt de plaintes concernant certains délits.