La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Une contestation qui va durer. La mobilisation du 19 janvier était la première et pas la dernière, car les syndicats veulent inscrire le mouvement dans la durée et ont déjà prévenu qu’une nouvelle journée de grève était prévue pour le mardi 31 janvier. Pour la première fois depuis 12 ans, les principaux syndicats font front ensemble : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU ont défilé ensemble dans les cortèges la semaine dernière.
Grève du 31 janvier : montée en puissance ou essouflement ?
Une unité qui a porté ses fruits puisque plus d’un million de personnes ont participé à la contestation : 1,2 million selon le ministère de l’Intérieur, entre 1,7 million et 2 millions selon les syndicats. Les syndicats le savent, pour s’inscrire dans la durée ils devront continuer à manifester ensemble, mais l’unité résistera-t-elle dans le temps ? Interrogé par Le Parisien, un responsable syndical explique : "C’est pire que la stratégie des cyclistes pendant le Tour de France. Comme dans le peloton, on se scrute, on se jauge. On évalue le meilleur moment pour partir. Ni trop tôt pour ne pas s’épuiser, ni trop tard pour ne pas démotiver. Et surtout, on repère celui qui sera la locomotive du mouvement".
Des secteurs ont d’ores et déjà décidé de faire bande à part avant et après le 31 janvier, mais la date s’annonce tout de même très suivie. Interrogé par BFMTV lundi soir, le leader de France ouvrière Frédéric Souillot explique : "On était là pour que le gouvernement entende et comprenne. Et on va le refaire le 31, où on sera encore plus nombreux puisqu’on souhaite amplifier les choses". "Si le gouvernement n’entend pas deux fois de suite, il y aura certainement le blocage du pays par la grève", prédit déjà le syndicaliste, à quelques jours de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. De nombreux secteurs pourraient donc être paralysés au moins une journée la semaine prochaine. Découvrez lesquels ci-dessous.