Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Toutes les personnes décédées du coronavirus Covid-19 doivent-elles systématiquement être incinérées ? La réponse est non. Du moins pas en France, car en Chine, les mesures sont plus drastiques, rapporte Le Parisien. La Commission nationale de la santé chinoise a en effet pris la décision de faire incinérer tous les corps des malades ayant succombé au virus. L’avis a été publié le 1er février dernier et déclarait que ces individus ne pouvaient pas être enterrés.
Dans l’Hexagone, l’Etat respecte le souhait de chacun et est précis sur le sujet.
"Le mode de sépulture, inhumation ou crémation, retenu en fonction de la volonté du défunt ou de la personne ayant qualité pour pourvoir à ses funérailles, doit être respecté", fait savoir le gouvernement.
"La mise en bière en cercueil simple autorise la crémation".
Un protocole strict, mais libre de choix
En revanche, inhumer une personne est soumis à une réglementation très stricte. Le protocole à suivre est contraignant en cette période de confinement. Le message des autorités, encadré par le Haut Conseil de la Santé publique, ne fait aucune concession. Tout individu récemment décédé à la suite d’une contamination au coronavirus Covid-19, se voit contraint à une "mise en bière immédiate", avec une inhumation immédiate, sans aucune cérémonie possible ou présence d’un proche.
Aucun passage dans la chambre funéraire n’est permis. Dans une interview accordée au Parisien, un agent des pompes funèbres explique la démarche à la mort d’un patient."À l'hôpital, les infirmières mettent le corps dans un drap, puis une housse fermée".
Ainsi, que vous choisissiez l’inhumation ou la crémation, les difficultés actuelles que voici restent les mêmes.
Des difficultés dans l’organisation
En effet, les décès liés à la pandémie de coronavirus Covid-19 augmentent comme le nombre de cas, souligne le journal 20 minutes. Dans les hôpitaux, les soignants entassent les corps ne sachant pas quoi en faire. La raison est la difficulté d’accès aux funérariums et cimetières due principalement aux mesures de confinement, mais aussi aux lourdeurs administratives.
Selon les villes, la responsabilité revient aux maires qui doivent prendre en charge la rédaction des actes de décès, l’information aux administrations, la police des funérailles et des cimetières ou l’autorisation de fermeture de cercueil.
Une aide de l’Etat, bienvenue
Pour faciliter le travail des pompes funèbres et des soignants, le ministère de la Santé a pris un arrêté, ce samedi 28 mars, indique 20 minutes. Il est stipulé que "toute mesure visant à interdire l’accès aux pompes funèbres de personnes décédées du Covid-19 est discriminante", mais également que "le choix du mode de sépulture, voulu notamment par le défunt, a valeur légale et doit être respecté".
De cette manière, les opérateurs doivent avoir un accès simple au cimetière sans rencontrer de quelconques complications qui viendraient perturber leur travail. Ainsi, l es familles disposent d’un délai de 6 à 21 jours pour enterrer ou incinérer un défunt, après le jour de son décès.