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- 1 - Les "bandes" qui "dévalisent, violentent ou dépouillent"
- 2 - "Déporter les musulmans"
- 3 - "Les femmes et les jeunes des banlieues sont dans le bon camp, les hommes blancs dans le mauvais"
- 4 - "La plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme ça"
- 5 - "La discrimination à l’embauche est un droit"
Les "bandes" qui "dévalisent, violentent ou dépouillent"
En mai 2014 sur RTL, Eric Zemmour se servait d’une de ses chronique radio pour dénoncer le comportement des "bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent". Des propos choc qui lui ont ensuite valu d’être poursuivi pour incitation à la haine raciale. Le polémiste connaîtra d’ailleurs ce mardi la décision du tribunal correctionnel de Paris. Lors de l'audience le 24 juin, le parquet a requis une amende de 5 000 euros et 3 000 euros d'amende avec sursis à l'encontre de RTL, poursuivie pour avoir diffusé la chronique d'Éric Zemmour sur son site internet.
"Déporter les musulmans"
Quelques mois après la polémique sur les "bandes", Eric Zemmour en a déclenché une autre, cette fois-ci concernant les musulmans. Au cours d’un entretien accordé à un journal italien à l’occasion de la parution de son livre "Le suicide français", il avait en effet pointé le mode de vie des musulmans en France. Ils "ont leur code civil, c'est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s'en aller", avait-il raillé. Et au journaliste qui lui demandait s’il préconisait de "déporter 5 millions de musulmans français", Eric Zemmour n’avait pas hésité à répondre : "Je sais, c'est irréaliste mais l'Histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu'un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ? Ou bien qu'après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ?".
"Les femmes et les jeunes des banlieues sont dans le bon camp, les hommes blancs dans le mauvais"
En 2012, quelques jours après la nomination de Christiane Taubira au ministère de la Justice, Eric Zemmour avait vivement critiqué sa politique. Elle "a choisi ses victimes et ses bourreaux", assurait-il sur RTL, précisant que "les femmes et les jeunes des banlieues sont dans le bon camp, les hommes blancs dans le mauvais". Et celui-ci de fustiger l’attitude de la garde des Sceaux "sait aussi redevenir douce et compatissante, compréhensive, une maman pour ses enfants. Ces pauvres enfants qui volent, trafiquent, torturent, menacent, rackettent, violentent, tuent aussi, parfois".
"La plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme ça"
Quatre ans avant la sortie de son livre-bombe, Eric Zemmour provoquait une autre polémique sur les contrôles au faciès. Sur le plateau de l’émission Salut les Terriens, il s’était emporté face à la militante Rokhaya Diallo : "Mais pourquoi est-on contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme, c’est un fait". Des propos qui lui avaient ensuite coûté cher. Le polémiste a ensuite été condamné pour incitation à la haine à 1 000 euros d’amende avec sursis et 10 000 euros de dommages et intérêts à des associations antiracistes, rappelle Metronews.
"La discrimination à l’embauche est un droit"
La même année, le point de vue d’Eric Zemmour sur la discrimination à l’embauche était également pointé. Le polémiste a même été condamné pour provocation à la haine raciale après avoir affirmé sur le plateau de l’émission Hebdo que "Discriminer, c’est choisir. Discriminer, c’est sélectionner. Discriminer, c’est la liberté".
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