De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis hier après-midi, ces treize lettres affichées sur fond noir ont non seulement envahi les réseaux sociaux mais ont littéralement fait le tour de la planète. Sur les écrans du monde entier, cette inscription de solidarité a été reprise d'innombrables fois, devenant ainsi le symbole du soutien aux victimes, à leurs proches, à la rédaction de Charlie Hebdo et au de là, à la liberté d’expression.
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"J’ai fait cette image parce que je n’ai pas de mots"
L’auteur de ce visuel qui s’affiche partout depuis le sanglant attentat qui a frappé la rédaction du journal satirique, est un journaliste graphiste travaillant pour le magazine gratuit Stylist. Joachim Roncin de son nom a publié peu avant midi ce logo dont il a eu l’idée de reprendre la police originale "Charlie".
Le jeune homme a expliqué sa démarche auprès du journal Le Progrès. L’idée lui est venue car il a l’habitude de jouer avec son fils avec le fameux album "Où est Charlie ?". C’est d’abord sur Twitter qu’il a confirmé être à l’origine de ce visuel. Répondant à la journaliste Valérie Nataf, il a alors expliqué : "j’ai fait cette image parce que je n’ai pas de mots".
Devant l’ampleur du phénomène "Je suis Charlie", dont le mot clé #jesuischarlie s’est hissé à la première place des sujets de discussion sur Twitter, il a expliqué au Progrès que tout ceci le "dépassait totalement" avouant "trouver bizarre d’être devenu une sorte de représentant de l’effroi". Depuis, cette image a été adoptée par tous, comme étant le symbole de l'indignation face à ce drame. Et pour preuve, ces trois mots ont été traduits dans toutes les langues.