Ils effectuaient des travaux de rénovation de longue date, quand les nouveaux habitants d'une maison ont découvert par hasard le cadavre réduit à l'état de squelette de l'ancien propriétaire, porté disparu...
Une tierce personne est impliquée dans la disparition de Delphine Jubillar. Les enquêteurs qui travaillent sur l’affaire depuis le début sont persuadés de ne pas avoir à faire à une disparition volontaire. En instance de séparation, la jeune femme avait un amant, présenté comme son confident, mais était aussi inscrite sur plusieurs sites de rencontre. Devait-elle rejoindre quelqu’un le soir du 15 décembre ? Savait-elle qui était cette personne ?
Cagnac-les-Mines est "une toute petite ville"
La piste de la mauvaise rencontre a également été évoquée dans la presse. Les chiens des forces de l’ordre ont perdu la trace de la jeune femme à seulement 200 mètres de chez elle à un croisement entre deux routes. Aurait-elle pu tomber sur quelqu’un à ce moment-là ? Interrogé par Femme Actuelle, Me Philippe Pressecq, avocat des cousines et amies de Delphine Jubillar, rappelle que Cagnac-les-Mines (Tarn), où elle vivait, est "une toute petite ville". "Quand on dit ‘crime de rôdeur’, encore faut-il qu’il y en ait là-bas… Elle n’aurait pas de chance d’y avoir rencontré un tueur en série", ajoute l’avocat, avant de conclure : "C’est une commune qui se vante de n’avoir aucune infraction en deux ans".
Un autre élément intrigue les enquêteurs depuis le début, le fait que les voisins n’aient rien vu ni entendu de suspect cette nuit-là. Une agression ou un enlèvement dans une rue aussi calme que la sienne, en pleine nuit, aurait forcément fait du bruit et peut-être même réveillé certains habitants. Or, tous sont formels, il n’y a rien eu d’inhabituel cette nuit du 15 au 16 décembre 2020.